Cliente (2008)
Judith (Nathalie Baye) est une femme d’affaires de 51 ans, qui, avec sa sœur Irène (Josiane Balasko), a fondé une société de télé-achat, qu’elle anime. Divorcée, elle n’a pas de temps pour une vie sentimentale et ne recherche par l’Hâââââmour, au contraire d’Irène, qui y croit toujours. Alors elle se paye des escort boys recrutés sur Internet. Le dernier en date est Marco (Éric Caravaca), qui se fait appeler Patrick, lui convient parfaitement, et qu’elle paye trois cents euros par, euh… séance.
Néanmoins, tout va tourner dans un sens qu’elle n’attendait pas. D’abord, sa sœur trouve chaussure à son pied, en l’espèce d’un Indien (pas de l’Inde, un Peau-Rouge avec des plumes sur la tête), avec qui elle part faire sa vie en Arizona. Puis Fanny, la femme de Marco (Isabelle Carré), va tout découvrir, et Marco cesse de faire le tapin.
Mais il faut dire que les, euh… prestations de Marco faisaient vivre toute une famille : sa femme Fanny, qui a voulu ouvrir un salon de coiffure sans posséder le premier centime, or les traites tombent chaque mois ; sa grand-mère, à qui il fait fréquemment des cadeaux ; sa belle-mère (Catherine Hiégel), chez qui vivent les époux ; sa belle-sœur, une casse-pieds de 18 ans fana de vidéo (Marilou Berry). Bref, les finances vont mal, et bientôt, c’est Fanny elle-même qui incite son mari à reprendre, euh… le collier.
Mais il ne voit plus la situation du même œil, s’attache à Judith et refuse désormais de se faire payer. Donc ça ne s’arrange pas, ça empire. Si bien qu’après avoir vainement tenté de se séparer de Fanny pour vivre tous ses loisirs avec Judith, Marco va convenir qu’il aime sa femme, et reviendra définitivement à sa légitime. Pour l’argent, ils se débrouilleront, comme toi et moi, lecteur économe. La morale est sauve, et Judith va recommencer à chercher des minets sur Internet.
La morale du film, c’est elle-même qui la tire (si je puis dire), en réponse à sa sœur qui lui demandait ce qu’elle deviendrait dans dix ans : « Dans dix ans, ce sera seulement plus cher ! ». Mais ils n’ont pas osé écrire de pareilles horreurs sur allocine.fr.
Les commentaires sont fermés.