Contre-enquête (2007)

Contre-enquete sur La fin du film

Contre-enquête est un polar minimaliste à la française, du genre où trois acteurs se partagent le film et où le rythme te laisse largement le temps de respirer entre deux scènes. On peut donc tout à fait imaginer que toi, lecteur, tu aies raté la fin parce que tu lisais un texto au moment précis où tout se dénouait…

Richard, incarné par un Jean Dujardin à contre-emploi ayant passé tout le film à faire libérer le tueur de sa fille, y parvient donc malgré l’avis de tout le monde (c’est le principe d’une contre-enquête d’être seul contre l’univers, mets-toi bien ça en tête!) Là, donc, si tu es du genre spectateur naïf, tu es tenu de penser que la soif de justice lui fait faire n’importe quoi et que Richard est une buse qui s’est fait rouler dans la farine par une petite pointure tout juste bonne à draguer les veuves esseulées en manque de taulards à aimer.

Mais, grâce à la-fin-du-film, tu ne fais désormais plus partie de cette catégorie. Eh non! Tu es devenu celui qui sait. En fait, Loulou Richard n’avait jamais vraiment douté de la culpabilité du méchant assassin qu’il fait libérer pour mieux assouvir sa vengeance de père meurtri. Alors, hop, un petit coup d’anesthésiant dans le whisky (un crime je sais, espérons que ce n’était que du JB), un bout de scotch pour l’empêcher de hurler, un p’tit trou dans la forêt… et plus de coupable. Fin.

A présent, si tu veux savoir si Dujardin est sexy avec une barbe de trois jours, va voir la galerie photo sur Allociné, si tu es un garçon ou que tu t’en fous, tu pourras toujours aller y lire le début du film.

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