Bons baisers de Bruges (2008)
Martin McDonagh, le réalisateur de ce film simplement intitulé In Bruges, ne doit guère aimer la ville, qualifiée par trois fois, dès la première phrase du dialogue, de « shit hole » (je n’ose traduire, les sous-titres disent pudiquement « trou à rats »), et dont le héros dit à la fin que « l’enfer doit être comme de passer l’éternité dans cette foutue ville ». Il ne doit pas aimer non plus les Yankees, couverts de sarcasmes, mais là, il est comme tout le monde ! Le récit, lui, oscille entre le sarcastique et le tragique, ce premier caractère étant dévolu au dialogue. Le tragique, on t’explique, cher lecteur cinéphile, si tu veux bien changer Lire la suite