Deux flics à Miami (Miami Vice, 2006)

 Deux Flics à Miami avec Colin FarrelEt à la fin il gagne

Pour changer au dernier moment les termes d’une livraison de came, des enculés blancs genre néo-nazis à moustaches ont pris en otage la copine (et collègue de travail) de Jamie Foxx (le flic noir). Lui et son pote Colin Farrel (la face de craie de l’inénarrable duo de flics) déboulent dans le taudis où elle est retenue prisonnière avec une bombinette en guise de pectoral et massacrent tout le monde là-dedans. La fliquette se tire indemne de la fusillade mais, manque de pot, un méchant narco-trafiquant qui peut pas blairer Farrel et qui est en cheville avec les néo-nazis assiste au sauvetage par webcam: il déclenche à distance une explosion qui envoie la demoiselle à l’hosto avec une très grosse bosse.

Colin et son pote sont sacrément véner’. Ils détiennent toujours la dope du narco-méchant et organisent une livraison – ce coup-ci, Colin a la bonne idée de planquer toute une armée de flics dans son coffre. Tout ce petit monde se retrouve sur les docks et s’apprête à prendre d’assaut le cargo des trafiquants. Sauf que voilà: le narco-méchant tient en otage la copine de Farrel. Faut dire que ce dernier a des vaches de mauvaises fréquentations: sa copine, c’est la gonzesse du roi des narcos, son bras droit même (en plus, histoire de l’impressionner avec son gros hors-bord, c’est à Cuba qu’il l’emmène baiser – avec Fidel qui doit éviter toute contrariété à cause de ses petits ennuis de santé, c’est pas gentil gentil). Le narco-méchant, chef de la sécurité du roi des narco, a cafté pour les parties de jambes en l’air et récupéré la gonzesse de son chef pour lui.

Et maintenant il est là dans la nuit noire, qui sort en ricanant du cargo et qui nargue Colin en lui disant que la gonzesse est à lui désormais et qu’après l’avoir bien baisée il la butera et fera des accrocs dans son tailleur Chanel. Colin c’est un coquet, il aime pas qu’on touche aux fringues. Il bute tous les méchants et récupère la fille avant que l’autre ait même le temps de lui filer un bas (il le bute). Pendant que le roi des narcos se fait la malle et résilie le bail de sa villa en Colombie, Colin emmène sa copine (sa copine c’est Gong Li, au fait) dans une planque au bord de la mer avec des palmiers et lui explique que le moment est arrivé où la vie est cruelle pour elle vu que c’est fini et tout et tout. Il la laisse se frotter un peu sur sa veste en pleurant et la met dans un bateau pour Cuba avant de rejoindre son pote à l’hôpital où la fliquette vient d’ouvrir un oeil. Le générique de fin met un terme à cette belle histoire au moment où, dans la lumière des néons d’un petit matin blême, Colin Farrel un rien empâté gravit les marches de l’hôpital d’une démarche de paysan bas-breton.

Si tu veux savoir comment deux agents de la circulation à Miami se retrouvent embringués dans une histoire pareille, va donc faire un tour sur Allocine.

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