Harry Potter et la coupe de feu (2005)

Harry Potter et la coupe de feu sur La fin du filmEt à la fin il meurt (mais pas Harry, ouf!)

He ben! on peut dire que ça craint de plus en plus pour Harry – déjà, dans le précédent opus, on sentait bien que ça ne tenait qu’à un fil, mais dans celui-ci c’est carrément le suspense et l’angoisse: va-t-il en réchapper? Eh bien… oui. Les producteurs ont hésité, et puis il se sont dit qu’enchaîner avec le sixième épisode de la saga de l’inspecteur Harry, alors en projet, risquait de ne pas passer totalement inaperçu des fans, vu qu’on en est seulement à Harry Potter IV (oui, moi aussi, j’aurais dit plus, comme quoi l’idée n’était pas si bête…).

Exit donc Dirty Harry et retour à Potter: le voici cette fois embarqué dans le tournoi des Trois sorciers, qui en compte quatre comme les mousquetaires. Outre Harry, s’opposent Fleur Delacour (Clémence Poésy – tu le crois, ça?), Viktor Krum (Stanislav Ianevski) et Cedric Diggory (Robert Pattinson), ce dernier représentant officiellement Poudlard. Les quatre jeunes gens commencent par subtiliser un oeuf de griffon, le trempent dans un bain chaud et apprennent qu’ils vont devoir affronter les profondeurs du lac Noir (suis plus trop sûr du nom, en fait, mais ça le fait, non? brrrrr!), les affrontent, la demoiselle échoue, Harry joue les héros et tout le monde se retrouve pour la dernière épreuve: le labyrinthe du Desssstin (même remarque).

Au moment où Harry s’empare du Trophée simultanément avec Cedric (Krum et Fleur Delacour sont à la ramasse, on voit bien qu’ils viennent d’une école moins select – continentale, quoi), celui-ci les fait voyager dans une autre dimension et les deux garçons se retrouvent au pied de la tombe de Tom Jedusor, le vrai nom de Lord Voldemort (Ralph Fiennes plus tout un tas d’effets spéciaux pour lui raboter les narines et le faire surgir d’une goutte de sang comme un ballon qu’on gonfle).

Là se trouvent rassemblés tous les potes à celui-dont-le-nom-ne doit-jamais-être-prononcé (mais on peut l’écrire, hein, c’est pas pareil), et notamment le rat Croûtard, revenu à une forme plus ou moins humaine, ainsi que Lucius Malefoy (Jason Isaacs, on sentait bien qu’il était pas net, celui-là, mais de là à imaginer que c’était un tel pourri, grrrrr!). Harry et Voldemort entament un combat de sorcellerie, un flux d’énergie crépitante relie leurs baguettes (houlala, c’est hot!). Au moment où Harry risque d’être submergé, le spectre de son père apparaît, l’aide à rompre le charme et à s’enfuir en emportant le corps de Cedric qui, lui, y est resté. Gloups.

Comme dans l’épisode précédent, les cinq dernières minutes sont consacrées à diverses péripéties destinées à faire le ménage parmi les personnages secondaires, ce qui n’est pas superflu en l’occurence. Si tu te demandes si ce benêt de Ron Weasley (Rupert Grint) arrive à emballer Hermione (Emma Watson) lors du bal, va donc faire un tour sur Allocine