Horribilis (2006)

La horde de zombies obéissant au doigt et l’oeil à Grant le mutant extraterrestre (Michael Rooker) a reconduit au domicile conjugal la douce mais un peu dans les vappes Starla (Elizabeth Banks). Ce faisant, le shérif Bill Pardy (Nathan Fillion), tout honteux de s’être fait sauver la mise par la jeune Kylie (Tania Saulnier), s’équipe d’une grenade afin de délivrer son amour d’enfance.

Scène suivante, côté jardin, l’homme de loi et l’ado aperçoivent Starla tenter une ultime ruse pour planter son mari à l’embonpoint galopant. Tentative qui échoue, et c’est d’un coup de tentacule bien senti que la malheureuse se trouve propulsée à l’autre bout de la pièce. Le même traitement infligé à la grenade que Bill tenait en main (qui explose dans la piscine) calme un petit moment les ardeurs de l’assemblée. Grant fait alors fondre sur Bill ses deux horribles cordons ombilicaux afin d’en faire une « pondeuse ». Si l’un des monstrueux conduits organiques atteint sa cible et remplit Bill d’un liquide que même le tapioca est plus ragoûtant, il parvient malgré tout à visser le second sur une bouteille de gaz qui traînait par là.

Starla se relève alors, et met le feu au poulpe. La bête immonde explose et brûle, et les bons villageois décèdent dans la foulée, privés de leur mentor psychique. Les trois survivants marchent vers le prochain village…

Fan de limaces intergalactiques ? Nicolas le jardinier n’étant pas très au fait de la chose, vous devriez trouver votre bonheur sur la fiche Allocine du film, où l’on apprend aussi que le réalisateur est un ancien de l’écurie Troma. Avis aux amateurs.

Comme souvent dans ce genre cinématographique, la récompense au spectateur fin-de-filmesque se matérialise sous forme de bonus post-générique. Fouillant parmi les débris organiques de Grant, un gentil félin se balade. Un miaou déchirant sur fond noir indique que la créature de l’espace vient de trouver un nouvel hôte…