L’échange (2008)
En mars 1928, Christine Collins (Angelina Jolie) est contremaître à la compagnie du téléphone de Los Angeles, et elle élève seule son fils Walter (Gattlin Griffith), neuf ans. Mais Walter disparaît. Cinq mois plus tard, la police ramène triomphalement Walter à sa mère… mais ce n’est pas le bon ! Il mesure huit centimètres de moins, il est circoncis, il ne connaît pas le nom de son institutrice et s’avère incapable de retrouver sa place dans la classe où il était censé étudier. Mais le capitaine Jones (Jeffrey Donovan), de la police de Los Angeles – le fameux LAPD –, refuse de reconnaître qu’il y a eu erreur, et comme Christine insiste, il la fait interner à l’asile psychiatrique du comté, pas moins. Normal, ô lecteur, si tu contestes la police, tu es forcément dingue.
Là, le médecin-chef, qui semble n’avoir rien à refuser aux flics, lui met le marché en mains : soit elle signe un document admettant que le garçon qu’on lui a proposé est bien le sien, soit on la garde. Elle refuse, et le doc est tout près de la soumettre aux électrochocs alors à la mode. Par chance, un prédicateur de radio, Gustav Briegleb (John Malkovich), qui s’est donné pour tâche de lutter contre la corruption de la police locale, a pris fait et cause pour elle, monté une campagne, et parvient à la faire libérer juste avant qu’elle « redécouvre », comme ils disent dans la pub, les bienfaits de l’électricité.
Entre-temps, un policier honnête (si si ! ça existe) vient d’arrêter dans une ferme un garçon de quinze ans, Sanford Clark (Eddie Alderson), susceptible d’être un fugueur venu du Canada. Affolé, Sanford raconte qu’il a été retenu contre son gré par le fils du fermier, son cousin Gordon Stewart Northcott (Jason Butler Harner), un cinglé qui l’a violé et l’a contraint à tuer une vingtaine de jeunes garçons, enlevés par lui. Le policier le croit, on fouille l’endroit où les restes ont été enterrés, et l’on trouve en effet plusieurs cadavres de jeunes garçons. L’assassin sera arrêté à Vancouver, au Canada, dénoncé par sa sœur.
Dès lors, deux procès ont lieu : celui intenté par Christine contre la police, et celui contre le tueur en série Northcott. Le jury recommande la mise à pied définitive du capitaine Jones et l’éviction de son chef hiérarchique, tandis que Northcott est condamné à être pendu. Christine assistera à sa pendaison. Le garçon qui s’était fait passer pour Walter, lui, avoue tout, il n’était qu’un fugueur qui avait trouvé avantageux de changer de famille.
Sept ans plus tard, un garçon qu’on croyait mort dans la ferme Northcott réapparaît. Il confirme la plupart des faits, relate qu’il a été sauvé lors de son évasion par le fils de Christine, lequel n’a probablement pas survécu. Mais celle-ci garde espoir… Cependant, toi, lecteur, perd tout espoir de trouver sur allocine.fr un récit qui t’en dise plus, l’affaire – réelle – était trop compliquée.
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