La femme défendue (1997)

La femme défendue sur La fin du film Et ça se finit en queue de cheval

L’adultère c’est mal, et votre blog préféré s’en est déjà fait l’écho. Mais visiblement, François (Philippe Harel) n’en a cure et s’est même escrimé à dévoyer Muriel (étant donné que c’est Isabelle Carré, on le comprend, mais on me dit dans l’oreillette que ça ne l’excuse pas) pendant la première moitié du film. Et tout se passe relativement facilement jusqu’à ce que

Irène (Sophie Niedergang), la femme de François, a découvert que son mari s’est payé une nuit d’hôtel à Paris un jour où il devait être en déplacement. Mince. Pour se racheter, l’homme frivole a recours à l’éculé voyage de deux semaines au Mexique. Une idée et une séparation que ne goûte pas des masses sa maîtresse. Au retour du couple légitime, Muriel a trouvé un autre amoureux, Romain. C’est cette fois au tour de François de tiquer. Le film se prolonge en « je -t’aime-je-te-quitte » plus ou moins longs jusqu’à la rupture. Car Romain, guitariste et jaloux de son état, a rendu une petite visite à la femme à cornes trompée. Irène menace alors de divorcer et Romain emmène en tournée Muriel pour l’avoir à l’oeil, on ne sait jamais.

Le film se clôt sur François lisant (sur l’unique nappe musicale du film mais que je trouve particulièrement mièvre) sa lettre à Muriel, cinq mois après qu’elle l’a quitté. Pour lui rien ne va changer, sa femme reste, un arrangement mis au point pour leur petit garçon. De Muriel, plus de nouvelles (en fait elle était partie tourner Sentimental education, preuve qu’elle a mis à profit l’expérience).

Cet été, plutôt que de laisser parler vos pulsions au Macumba Club du coin, jetez votre dévolu sur la fiche Allocine du film, votre conjoint(e) ne vous en fera pas une scène.