La ferme en folie (2007)

La ferme en folie sur La fin du film Et à la fin il gagne

Oui, je sais, c’est pour les pitits nenfants, on s’en fout. Ben non, moi j’ai bien aimé. D’abord parce que l’animation est bonne quoiqu’un peu surréaliste (jamais vu de taureaux ni de boeufs avec des mamelles, mais bon j’ai jamais vu non plus d’animaux faire du kite surf alors je veux bien). Et surtout, il y a une scène qui restera dans les annales: le rat obèse qui chante Boombastic de Shaggy avec le déhanché et les petites mimiques… un régal! En plus, ça peut servir aux grands AUSSI la morale de cette histoire.

Ben oui puisque ça parle « d’un vache » (notez qu’on aurait pas ce problème de genre en anglais) qui reste un grand enfant et qui refuse d’assumer ses responsabilités. Seulement voilà, le jour où son papa, Ben, se fait bouffer par les coyotes (un peu par sa faute d’ailleurs, puisqu’il avait préféré faire la teuf avec ses potes plutôt que d’aider son père à veiller sur la ferme), « le vache » Otis se retrouve en charge des responsabilités qu’il avait toujours fuies jusque là. La vie ne se résume plus à faire la fête. Dure réalité! Il doit désormais enfiler le costume de Papa et faire régner « l’ordre juste ». Ce qu’il accomplit d’ailleurs d’autant mieux qu’il est entouré de ses joyeux comparses de la ferme. Il karchérise donc cette racaille de coyotes et se retouve papa par adoption d’un petit veau que sa douce appellera Ben, en mémoire de « ce courageux vache » que fut le père d’Otis (qui d’ailleurs avait lui aussi adopté et non engendré Otis: me demande si c’est lié à leur problème de mamelles…).

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