Laisse-moi entrer (2010)

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Abby (Chloe Moretz) ne sort que la nuit, ne fréquente pas l’école, et accessoirement raffole du sang, eu égard à sa condition de vampire. Ce qu’ignorait Owen (Kodi Smit-McPhee) lorsqu’il a sympathisé avec la nouvelle voisine qui déambule pieds nus dans la neige et dort dans la chambre adjacente à la sienne. Pour le jeune garçon dont la mère bigote sombre dans l’alcoolisme et la dépression après son divorce et le départ de son père, la jeune fille, même un peu étrange, est un réconfort.

Après la mort du vieil homme (Richard Jenkins) qui accompagnait la créature, lors d’une sortie nocturne de chasse à l’humain, Abby et Owen se rapprochent tant et si bien que le jeune garçon provoque -involontairement- et assiste avec horreur à la métamorphose d’Abby qui s’attaque à une voisine de la résidence, avant de s’enfuir.

Le lendemain, un flic (Elias Koteas) très porté sur l’occulte, qui enquête sur des meurtres « rituels », débarque à l’hôpital, où il avait déjà vu et tenté d’interroger le vieil homme avant son décès. La jeune femme mordue par Abby entamait sa transformation en vampire et flambe (comme toute bonne succube) lorsque l’infirmière ouvre les rideaux de la chambre. Le flic dispose néanmoins de l’info qui lui manquait : une jeune fille blonde est à l’origine de l’attaque, probablement la même qui est venue prendre des nouvelles de son « père » quelques nuits auparavant.

Il manque démasquer Abby chez elle, endormie et cachée des rayons du soleil, mais Owen intervient, et Abby écharpe le flic. Les deux enfants cachent le corps. Abby fait ses adieux, mais promet de toujours être là s’il en a besoin. Or l’occasion se présente bientôt, car un soir Owen, souffre-douleur de sa classe, est aux prises de trois durs qui manquent le noyer dans la piscine. Abby surgit et massacre littéralement les jeunes.

Owen lie alors son destin à celui d’Abby, comme le vieil homme l’avait fait (bien) avant lui (et tout juste ado, alors). Tous deux prennent la route, Abby enfermée dans une malle, et communiquant avec Owen grâce à un langage dont Allociné te parle un peu (mais c’est bien caché), puisque c’est le titre du film suédois dont ce remake états-unien est tiré.

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