L’auberge rouge (2007)
Les Tenardier gothiques incarnés par Balasko et Clavier peinent à se débarrasser de la troupe de nobles venue trouver refuge chez eux. Et c’est pas faute de stratagèmes aussi vraisemblables que pratiques (noyade par soupe, massue passe-partout, gnôle hyper dopée,…). Comme on s’en doutait
depuis le début, à côté de ces macabres échafaudages de plan, Mathilde et « Tatave » (JB Maunier) nous font un remake de la Petite Maison dans la prairie. Fallait pas être sorti de Saint-Cyr pour imaginer que le jeune illuminé finirait la bague au doigt plutôt que le chapelet au cou.Donc, à la fin, les tourtereaux se marient. La maréchaussée débarque et s’en prend au brave prêtre benêt (Jugnot) qui, tenu par le secret de la confession, s’enlise dans les périphrases et les allusions pour ne pas dénoncer les époux assassins. Mais comme y a une justice dans ce bas monde messieurs, dames et que Dieu est omnipotent et patati et patata, au dernier moment, la maréchaussée réalise sa méprise et embarque les vrais coupables. Alors que le prêtre frise le péché d’orgueil façon, « ils sont tous sauvés grâce à moi », un dernier coup du sort voit les rescapés finir au fond d’un ravin. Les lois du Seigneur sont impénétrables… Octave, lui, part vivre avec sa Dulcinée se moquant bien qu’elle soit la fille de Landru.
Ami lecteur, n’oublie pas de réciter trois Avé Maria et deux Pater avant d’aller te coucher et si tu as des envies de jambon grillé après ça, va visionner la bande Annonce d’Allociné pour te convaincre qu’on ne donne pas de lard au cochon inutilement.
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