Les 3 Royaumes (2009)
Il était une fois, en l’an de grâce 208 après JC en Chine, un très méchant Premier Ministre, Cao Cao, qui manipule l’Empereur pour assouvir son désir de pouvoir et unifier le pays sous sa bannière, afin de doubler le Fils du Ciel. Le bougre est rudement efficace, et le pays cède rapidement à sa domination.
Tout le pays ? Non, car cet homme à la mégalomanie excellente se heurte à la résistance farouche de la province de Liu Bei, guidée par un stratège en béton massif, l’excellent Zhuge Liang. Celui-ci, après avoir pris une raclée modérée par l’ignoble Iznogoud à la sauce aigre-douce décide de contacter deux autres provinces, afin de circonscrire la pandémie du chaud Cao Cao (mouhahaha).
Après hésitations diverses, le roi Sun Quan et le vice-roi Zhou Yu concluent un pacte d’alliance. Furieux d’apprendre que les deux royaumes se sont alliés, Cao Cao envoie une force de 800 000 soldats et 2 000 bateaux pour les mettre minablissimes. Et face à cette débauche de moyens logistiques, le combat semble joué d’avance, mais Zhou Yu et Zhuge Liang ne l’entendent pas de cette oreille…
… et en fait, voici ce qui se passe : après avoir envoyé la typhoïde par cadavres en bateau à ses ennemis, le fourbe fourbe Cao Cao attend la nuit et compte sur le vent d’ouest pour mettre le feu (littéralement, hein ^^) à la flotte de ses ennemis… mais le stratège de Liu Bei sent que le vent va tourner à l’est et donc les favoriser… à 2h du matin, donc il faut gagner du temps, alors la femme de Zhou Yu, pour laquelle Cao est KO d’amuuuuur secrètement va le distraire en lui faisant du thé au poison léger…
Bref, le vent tourne pour de bon, et aussi pour Cao, qui se prend une défaite monumentale, historique… mais bon, Zhou Yu est trop gentil, et ciao Cao, il le laisse rentrer chez lui, se faire rosser en haut lieu.
Les pertes humaines sont considérables, mais cette bataille historique scelle les prémices de l’unification de ce grand état des Droits de l’Homme et des Animaux qu’est la Chine… et le retour de John Woo à un cinéma digne (oui, y a quand même le duel triangulaire et la colombe traditionnels, pour les aficionados), ce que les chroniqueurs d’Allociné n’auront pas manqué d’apprécier à sa juste valeur.