L’homme de sa vie (2006)
Fallait pas l’inviter!!! Non non, rien à voir avec l’humoriste Michel Müller, mais c’est clairement ce que doit se dire Frédérique (alias Léa Drucker) à propos de Hugo (Charles Berling), le nouveau voisin, qui a réussi à envoûter son mari Frédéric (Bernard Campan).
Une soirée barbecue entre amis, quelques verres et un dialogue se prolongeant jusqu’au petit matin sur l’amour, deux-trois footings et voilà notre Inconnu qui se pose tout plein de questions, remettant en cause cet amour pur et enfantin qui le lie à son binôme féminin.
Bon perso, je trouve que Zabou Breitman en fait un peu trop sur les effets dans ce film, moins émouvant et vrai que « Se souvenir des belles choses » déjà fin-de-filmé par Vite vite Delphine.
A la fin, Hugo rend finalement visite à son père qui l’a chassé en découvrant son homosexualité, et se love contre lui sur son lit de mort. Frédéric, lui, va recoucher dans son lit son minot, qui occupe déjà la place paternelle, et lui dit tendrement qu’il sera toujours là pour lui, ce qui laisse entendre, cher lecteur pas bien réveillé, qu’il va se barrer vivre son expérience à fond.
Si toi aussi tu veux savoir comment ta vie de couple peut basculer en une nuit de l’hétérosexualité à l’homosexualité (ou bisexualité, on en sait pas plus, il y aura sûrement un n°2 « La femme de l’homme de sa vie » pour nous le révéler), va faire un tour sur Allocine, ou va voir Short Bus qu’Eric le Taulier a récemment fin-de-filmé!