Louise-Michel (2008)
Louise (Yolande Moreau) et Michel (Bouli Lanners, dont j’ai dit le plus grand bien il y a peu) révèlent donc leur secret au cours d’une nuit (d’amour) à Bruxelles, où ils pourchassaient le « grand patron » de NinNin International. Cathy, petite enfant un peu forte ayant pris des hormones pour sa carrière dans le lancer de poids, est devenu Michel. Louise, de son côté, a délaissé le prénom et la condition de Jean-Pierre, rustre paysan analphabète afin de se faire embaucher plus facilement dans l’usine de vêtements. A fond de cale d’un petit navire de pêche, avec des sans-papiers africains en « transit », ils gagnent l’île de Jersey, paradis fiscal abritant le siège NinNin Incorporated.
N’ayant cette fois pu trouver une personne en fin de vie (cancéreuse ou autre) pour accomplir la basse besogne, Michel et Louise abattent eux-mêmes le « grand patron » (mais sera-ce enfin le bon ?), ainsi que toute la famille et le personnel présents dans la villa. Et quelques mois plus tard, Michel (oui bon, Cathy) donne naissance en prison, menotté(e) à Louise.
Pendant ce temps, à l’usine désormais vide, les ouvrières percent à jour le manège : le « vrai grand patron » de NinNin est…un fonds de pension en Floride. Un tueur Serbe (Albert Dupontel) est donc recruté pour le liquider.
Quant à toi, lecteur, victime récente d’un plan de licenciement ou patron voyou, n’hésite pas à aller faire un tour sur la fiche Allociné tu découvriras peut-être avec effroi ou délectation, suivant ta situation précédemment exprimée, qui était ce fameux personnage historique Louise-Michel.
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