Man of the Year (2007)

Robin Williams aKa Tom Dobbs est un type bien. Cet humoriste politique se retrouve propulsé à la tête du monde libre par un système de vote défaillant juste parce que ses 2B sont avant les 2G de Kelogg et les 2L de Mills (???des hackers dans la salle???). Porté par ce succès improbable, il continue à guignoler joyeusement en débarquant déguisé au Congrès ou en jouant au paintball pendant les heures de bureau.

Mais il a des états d’âme quand Laura Linney (Eleanor Green, ex-employée de Delacroy) lui révèle l’entourloupe. Pas autant qu’elle, heureusement, parce qu’elle met un sacré bout de temps à lui lâcher le morceau, toute torturée qu’elle est avec ses contradictions internes de bonne femme. Donc, le gentil comique y réfléchit à deux fois en se disant « C’est trop bête, quand même, je suis Président et ma Jiminy Cricket de conscience morale me pousse à dire la vérité à la face du monde (libre)! ».

Quel dilemme! Celui-ci sera résolu dès qu’il visitera son futur bureau (ovale): là, il se paye un petit coup de flip, d’autant qu’il n’a aucune idée de qui va bien pouvoir composer son administration. Du coup, invité au super show en prime time du samedi soir, il balance tout face caméra mais avec le sourire, s’il vous plait. Pendant tout ce temps, Delacroy flippe sa race et tente de juguler l’impact de l’événement par un accident de voiture malencontreux qui amochera Eleanor (mais rien de bien méchant).

Ah oui, j’oubliais : ils vécurent heureux et il l’embaucha comme assistante sur son show. Fin. Je comprends d’ailleurs pas du tout ce qu’il lui trouve parce que, je sais pas vous, mais moi elle me rappelle gravement la doctoresse de Prison Break. Egocentrée au possible et limite hystérique – d’ailleurs, elle se suicide à la fin, la doctoresse, dans la saison 1 de Prison Break. Si quelqu’un peut m’expliquer pourquoi je l’ai vue depuis dans un extrait de la saison 2, ça sera gentil, parce que je comprends plus rien.

Si tu n’as pas deviné ce qu’est Delacroy, va faire un tour du coté d’Allocine.