Master and commander : de l’autre côté du monde (2003)

Master et Commander sur La Fin du Film

Jack Aubray est le maître incontesté de son bâtiment. Fougue, bravoure, charisme, fin stratège, uniforme nickel, toute la panoplie du parfait Commandant british réunie en un seul homme (qui plus est, chacun sait de source sûr que les Jack ont le pied marin). Alors, autant vous dire que le Surprise qu’il commande n’est pas un pauvre rafiot de tafiote. Que nenni. Pourtant il n’arrive pas à la cheville, pardon, à la coque du formidable Achéron -un fameux trois mâts fin comme un oiseau, hissez hauuuuuut…- mené par ces viles français Napoléoniens (cocorico).

Seulement Jack est entêté et a passé tout le film à poursuivre le somptueux bâtiment gaulois afin de lui faire sa fête. Et ce malgré un bateau réduit en charpie dès le début de l’aventure. Mais comme c’est une aventure pleine de bons sentiments, c’est lorsque le médecin (l’intello d’avantage fasciné par les espèces inconnues de ses livres qui grouillent du côté des Galápagos que par les abordages et autres considérations bassement militaires) se fait stupidement tiré dessus par un moussaillon s’essayant au tir au pigeon goéland, que Jack revoit ses priorités. Dilemme épineux et ô combien shakespearien : Achéron ou iguane ? Abordage ou accostage? Bataille ou exploration ? fromage ou dessert

Jack comprend que c’est plus important d’offrir à son ami des soins en terres animées d’animaux que de rattraper son vaisseau français (ah l’amitiéééé !).Mais comme on est toujours récompensé quand on sacrifie son but à un ami, benh on découvre que l’Achéron s’est également arrêté faire une halte aux îles Galápagos. Bon sang comme le hasard fait bien les choses! Un vrai scénario de film ! En trois coups de pinceaux le Surprise est travesti en chalutier . Ces crétins de français se font avoir comme des bleus (allez les bleuuuuuuuuuuus). Boum. Plus d’Achéron. Retour triomphal de Jack. Emotion de Maturin (le toubib) qui s’extasie sur une nouvelle espèce de doryphores.

Moralité, chacun son truc. Le bonheur peut prendre toutes les formes possibles. Allez moussaillon, va méditer tout ça en surfant sur la vague d’Allociné. Et si t’as le mal de mer, reviens vite ici après.

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