Nos amis les terriens (2007)
Werber qui, comme chacun sait, est un lecteur assidu de la-fin-du-film, s’est fixé comme objectif de réaliser un film dont la fin serait impossible à raconter. C’était compter sans l’entêtement des filles-contributrices de posts de ce site (comment ça, je généralise ?).
Déjà, autant le dire, ne lui en déplaise, ce film relève davantage d’un sympathique docu-fiction que du dernier né de la réincarnation de Kubrick, mais bon… Ce n’est pas la question, mais cela ne facilite en rien le récit de la fin. En gros, 1 et 2 sont des cobayes terriens observés de loin par des extra-terrestres curieux. A et B sont des cobayes terriens élevés dans un bocal façon Cube et filmés façon Dogville. Mais pas de panique! A la fin, A est relâchée (oui, A est une femme), ainsi que C,D,E,F,G et les autres. Sauf ce pauvre B qui s’est fait tué par E (ou bien était-ce F?). 1 est ravi de retrouver A (même si pour passer le temps, il a un peu fricoté avec 2) et 2 se retrouve seule (oui, puisque je vous ai dit que B était mort…)
Retenons aussi qu’on est trop sous-développés et nombrilistes pour accueillir les extra-terrestres qui préfèrent s’en retourner, gageant qu’un jour on voyagera dans l’espace pour fuir notre planète polluée par nos soins et qu’alors on se retrouvera… (là, ami lecteur, si tu connais l’oeuvre de Werber, tu vois un subtil appel à la lecture du Papillon des Etoiles qui, comme un fait exprès, parle pile poil de ce sujet-là!).
Si tu veux vérifier si tu connais bien ton alphabet, économise-toi la peine d’aller sur Allociné, ils n’en parlent même pas ! Et même que c’est pareil pour les chiffres.
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