Resident Evil : Extinction (2007)
Mais où qu’ils sont passés tous les habitant de la Terre? Ah oui, ils sont tous autour d’un centre Umbrella à essayer d’entrer pour manger les derniers survivants. Tous? Non, une peuplade d’irréductibles Gaulois résiste et se paye des tournées à travers tous les Etats-Unis pour éviter de se faire croquer.
A la base, ce film avait tout pour être mauvais (mais bon, grosse déception, c’est plutôt réussi… dans le genre). Un peu d’histoire :
La société Umbrella (les méchants pas gentils qui font des trucs pas bien) développe en secret le virus T (voir l’épisode 1 de cette trilogie si vous en avez le courage). Par mégarde, un individu de sexe très féminin nommé Alice (Milla Jojovich) brise le premier flacon. Du coup, propagation du virus qui se répand maintenant sur toute la planète. Alice est un cobaye de chez Umbrella à laquelle on a fait subir différentes mutations génétiques pour qu’elle devienne un genre de super-héros. Voilà pour les faits historiques.
Un groupe de survivants espère gagner l’Alaska, seule terre dite « non contaminée ». Du coup, ils sont obligés d’affronter des obstacles insurmontables (des corbeaux vraiment pas contents qu’on vienne utiliser leur ligne téléphonique, notamment). Pendant ce temps-là, le professeur Foldingue de la Umbrella corporation essaye de rendre les zombies intelligents. Dans quel but? mystère… Tout ce qu’il y gagne, c’est de se faire croquer à son tour par un de ces suppôts de Satan qu’il essaye d’éduquer. Et le v’là qui essaye de se soigner en se gavant de Mercurochrome…. Euh, d’antidote.
Il en a tellement pris qu’il se transforme en monstre tout bizarre, avec des tentacules à la place des doigts et une antipathie marquée pour notre-super héros de sexe très féminin, qu’il se retrouve à devoir affronter à la fin du film. Il finit par se faire découper en tranches façon Bayonne (ou viande des Grisons, fais ton choix ami lecteur) dans la salle de jeu de la Umbrella qui avait déjà fait des victimes dans les épisodes précédents de la trilogie.
Mais ce n’est pas fini! Histoire de ne pas fermer la porte à une éventuelle tétralogie, le scénariste a glissé une scène où l’on apprend qu’Umbrella Corporation n’a pas qu’un siège social, comme vous et moi, mais bien deux! Le deuxième est situé au Japon, où décident illico de se rendre Alice et ses copines (des clônes d’Alice fabriqués à partir de son ADN). On espère qu’elles feront ça sans nous, sinon on émigre sur Allocine.
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