Secret défense (2008)

Secret défense sur la-fin-du-film.com

Ce film de Philippe Haïm racontre la lutte de notre DGSE (les services secrets français, si tu n’as jamais, lecteur ascète, ouvert un journal), qui s’était si brillamment illustrée dans l’affaire du « Rainbow Warrior ». Mais aujourd’hui, on ne lutte plus contre Greenpeace ; l’ennemi héréditaire, c’est le terrorisme islamique.

Jérémie, beau jeune homme (Aurélien Wiik), drague une étudiante de son cours à l’Institut des Langues Orientales : il s’agit de Delphine (Vahina Giocante), qui étudie l’arabe, et dont il ignore sans doute qu’elle se prostitue un peu pour vivre, sous le nom de Lisa. Il la présente à son père Alex (Gérard Lanvin), qui offre à Lisa un poste où elle devra vendre dans les pays arabes le vin qu’il produit – curieuse idée. En fait, Alex n’est pas du tout marchand de vin, le fourbe, il travaille à la DGSE et recrute Lisa pour en faire un agent secret afin d’infiltrer au Liban le réseau islamiste qui fomente des attentats suicides un peu partout, et dont on pense qu’ils ont la France dans le collimateur, vu qu’elle est alliée des États-Unis et ne veut pas retirer ses soldats de l’Afghanistan.

Lisa, rebaptisée Diane pour ce travail, est donc envoyée à Beyrouth pour séduire Al Barad (Simon Abkarian), un homme cynique et très dangereux, qui prêche à ses recrues-kamikazes le sacrifice suprême mais se garderait bien de sacrifier sa propre vie. La dernière arme en vue est un gaz à base de cyanure, utilisé dans les chambres à gaz aux États-Unis, et qu’il fait essayer, c’est sympathique, sur un de ses hommes. Au nombre des futurs sacrifiés, il y a un jeune Français complètement paumé, Pierre (Nicolas Duvauchelle), qui s’est converti à l’islam en prison, et se fait appeler désormais Aziz. On lui a fait suivre un entraînement dans le désert, où il a dû, pour prouver sa détermination, tuer un de ses camarades coupable d’avoir utilisé un téléphone portable ! Ces gens savent rire en société… Le prochain kamikaze promis à un attentat en France, c’est donc lui.

Devenue très-très proche d’Al Barad, conformément à sa mission, Delphine-Lisa-Diane fouille son coffre et découvre des documents qui parlent beaucoup du 18 juin. Cela signifie-t-il qu’Al Barad est devenu gaulliste ? Pas du tout, c’est plutôt que les islamistes prévoient un attentat en France pour cette date. Or Al Barad, qui doit prendre l’avion pour Paris, insiste pour que Lisa l’accompagne. Et celle-ci assiste à une étrange substitution de mallette, qui lui donne à penser que le chef terroriste va faire sauter l’avion, et eux avec. En fait, pas du tout, c’était un leurre, et Al Barad a très vite compris que la fille était un agent secret. Il l’a donc utilisée pour faire passer à la DGSE de faux renseignements sur un attentat bidon, histoire de couvrir le véritable attentat, non pas à la bombe, mais au gaz empoisonné, confié au pauvre Pierre-Aziz.

Mais Lisa, qui a compris qu’elle était démasquée, dénonce Al Barad dès leur arrivée à Roissy, et le terroriste est coffré. Les services secrets comprennent enfin qu’on les a menés en bateau, et Aziz-Pierre est empêché de nuire juste à temps. Évidemment, il retourne en prison et renonce à l’islam. Quant à Lisa, elle découvre que le beau Jérémie n’était ni un étudiant ni le fils d’Alex, mais un agent secret spécialisé dans le recrutement des étudiants (et surtout des garçons, auxquels il plaît beaucoup, mais il a fait une exception pour elle). On ne peut compter sur personne. C’est d’ailleurs ce qu’allocine.fr laisse entendre, et ce sont des sages.

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