Sunshine (2007)
Si tu es parti avant la fin du film parce que tu n’avais plus de crème solaire écran total, ça se conçoit, les UV en salle de ciné, ça fait moins naturel. Allez, du coup, je ne te fais pas languir: à la fin du film tout l’équipage meurt. Mais ne soyons pas terre à terre (si je puis dire), c’est loin d’être l’essentiel.
Icarus II a donc bêtement dévié sa trajectoire initiale (en gros, tout droit vers le Soleil) pour rejoindre l’épave d’Icarus I qui gravite près de l’astre en question. Et bon, dès que l’idée germe, toi, spectateur avisé féru d’Armageddon, Solaris et autres Event Horizon, tu sens que c’était un sale choix. Et tu as bien raison. Puisque c’est à partir de là que le commandant du vieux vaisseau échoué, qui s’est converti entre temps à la Secte du Soleil, décide de décimer tous les survivants d’Icarus II afin de rester seul avec Dieu…
Heureusement, le jeune astrophysicien (qui – cela dit en passant – paraît bien jeune pour un astrophysicien, mais bon, on ne peut pas à la fois être crédible et avoir des yeux bleus à tomber qui assurent une partie du succès féminin au film), le jeune astrophysicien donc, réussit à larguer la bombe atomique sur le Soleil afin de redonner une seconde vie à celui-ci.
Bref, le Soleil et la Terre sont sauvés. Fin du rythme oppressant, reprise du souffle. A présent si tu veux prendre un bain de Soleil tranquille, va t’exposer sur Allociné, mais les rédactrices de la-fin-du-film, elles rayonnent aussi (hein Aurelia?) et t’as pas besoin de Ray-Ban(TM) pour les lire!
[Eric edit] ça tombe bien, je viens justement de lire quelque chose à ce sujet sur Le coin de l’écran; tellement éclairant que j’en suis resté… tout ébloui 😉
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