The Lookout (2007)

The Lookout sur La fin du film 

Pour vous mettre en appétit, je pourrais commencer par vous dire que Chris Pratt est une ancienne star de hockey sur glace dont la carrière était comme la nuit étoilée : pleine de promesses. Sauf que l’étoile montante est plutôt devenue une étoile filante. Suite à un accident de voiture dramatique, ce n’est plus la crosse que Pratt manipule mais un manche à balai dans une petite banque sans importance.

Et à la fin du film, Chris s’occupe toujours de l’entretien, prend des douches – avec du savon – met une veste, refait un peu de patin à glace à défaut de refaire le monde, et garde l’espoir d’adresser la parole à cette fille au bonnet rose, qui passe devant lui sans jamais vraiment le voir.

The Lookout profite d’une interprétation lisse – comprenez : sans failles –  surtout via le personnage clé, Joseph Gordon-Levitt [le petit Joseph qui a fait du chemin depuis « Et au milieu coule une rivière »]. Et bien pourtant, croyez-le ou non mais à la fin, on éprouve un peu de peine en comprenant que c’est déjà la fin. Mais sans doute est-ce parce que c’est cette fin-là, une fin où tout rentre dans l’ordre ?

Bref, en quatre mots comme en cent, à la fin… bah c’est comme au début. Et nous le début, on en parle pas, on laisse ça à des qui ont pas de morale comme Allocine.