Désaccord parfait (2006)
Voilà un film qu’il est cool pour le fin-de-filmeur, merci Antoine De Caunes. Je suis pas sûr que les cinéphiles se joignent à l’expression de ma gratitude, mais celle-ci est sincère: une intrigue méchamment linéaire et sans surprise, peu de personnages, un chien pétomane… que du bonheur. Le seul reproche que je te ferais, si je ne maîtrisais à la perfection la langue (et l’oeuvre) de Shakespeare (tonton, pourquoi tu tousses?), c’est tous ces passages en grand-breton non sous-titré, c’est d’un pénible…
Bref, Louis Ruinard (Jean Rochefort, plus cabotin t’es mort) et son égérie Alice d’Abanville (Charlotte Rampling, encore sacrément bien foutue) finissent par retomber dans les bras l’un de l’autre; trente ans après leur séparation ils revivent une folle nuit d’amour en dépit du fait que le chien pétomane de Lord Evelyn Gaylord (Ian Richardson, parfait en époux british – et homo, donc) a boulotté la dernière pilule de Viagra que le metteur en scène vieillissant gardait pour l’occasion.
Au petit matin, le Ruinard se carapate en douce du manoir de la belle, persuadé qu’une maladie cardiaque le condamne à court terme. Il laisse derrière lui l’actrice et son fils – ô surprise, on a appris un peu auparavant que le fils en question, un grand dadais d’une trentaine d’années, était également le fils de Rochefort (même qu’ils ont les mêmes allergies alimentaires, un signe qui ne trompe pas). Dans le train qui le ramène à sa triste vie de célibataire, le Rochefort reçoit un appel de son assistante (Isabelle Nanty dans le rôle de Rageaud) qui l’informe que tout le truc avec sa santé était une fausse alerte et que les tests montrent qu’il est en pleine forme. Happy end. Rideau. Daube suivante.
A un moment, Rochefort-Ruinard et son assistante déguisés en Village People font un repérage dans un club londonien qui doit porter un nom du genre « le long bus » ou un truc comme ça, et y croisent Lord Evelyn accompagné de son majordome Randall (Simon Kunz) en tenue SM – ça n’est pas raconté sur Allocine, mais si tu te fies à ce qu’ils disent du film tu risques de toute façon d’être déçu…
Les commentaires sont fermés.