Little Miss Sunshine (2006)
Papy est mort d’une overdose dans un motel pas top pendant qu’à cinquante kilomètres de là, papa essayait de sauver son projet de bouquin sur le thème de la réussite par la seule force de la volonté. Un échec de plus pour papa, mais pas question de laisser tomber le voyage vers la finale du grand concours de Little Miss Sunshine: après avoir organisé l’évasion du corps de la morgue de l’hôpital, on met papy dans le coffre du minibus Volkswagen à l’embrayage bousillé et toute la famille embarque pour la fin du voyage. Faut speeder, le frangin de la miss putative pète un câble quand on découvre qu’il est daltonien et que malgré tous ses sacrifices il ne sera jamais pilote d’avion – ça met tout le monde en retard, le temps file, mais on arrive in extremis à l’hôtel où se déroule la finale du concours.
Là, un troupeau de Barbie Girls et leurs mamans rivalisent d’exploits vocaux et acrobatiques pour décrocher le titre. Quand c’est le tour de la gamine dont on a suivi le périple mouvementé en minibus Volkswagen, une petite brunette rondelette, celle-ci entame le numéro longuement répété avec son grand-père camé, un genre de semi-effeuillage pop. Scandale dans l’assistance devant ce numéro de saloon, les organisatrices outrées exigent du papa qu’il fasse descendre sa fille de la scène. Après un moment d’hésitation, il se joint plutôt à son numéro de danse lascive, bientôt imité par toute la petite famille: son fils, sa femme, le frère pédé de celle-ci. Grand moment de joyeux démontage de la crétinerie hypocrite des mères maquerelles venues exhiber leur progéniture. Tout ça finit au poste, la petite famille unie par l’adversité (et le dirty dancing juvénile) est invitée à décamper et entame le long périple du retour en poussant de concert le minibus Volswagen avant de s’y engouffrer en catastrophe avant qu’il n’ait pris trop de vitesse.
Si tu vas faire un tour sur Allocine, tu verras que la critique est unaniment enthousiaste.
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