Harvey Milk (2009)
De statut d’assureur planqué à New York, Harvey Milk (Sean Penn, est-il besoin de le préciser), aidé par son zamoureux Scott devient progressivement passionaria de la communauté gay de San Francisco.
Il prend du poids politiquement, dans son quartier de Castro, pour finir par être élu au conseil municipal, ce qui fait de lui le premier élu ouvertement gay des USA, ce n’est pas rien… mais ça lui coûte également sa relation avec Scott – qui était devenu son chef de campagne… la vie est une question de priorité.
Au conseil municipal, Harvey se fait du maire Moscone (Victor Gaber) un ami, mais de Dan White, conservateur catholique d’origine irlandaise un pur ennemi.
Harvey fait aussi la rencontre d’un jeune Latino très caractériel, Jack… qui lassé de l’absence workaholic de son amoureux finit par se pendre.
Mais pendant ce temps, le sénateur Briggs lance un projet de loi qui vise à empêcher les profs gay d’enseigner… ainsi que tous ceux qui les soutiennent (ce n’est pas une défaillance de votre narrateur, n’essayez donc pas de régler l’image… ça existe encore de nos jours).
Harvey mobilise sa fidèle troupe, tous les militants de sa ville, et le vote en Californie – toujours place symbolique – permet de justesse d’écarter l’application dudit décret, Harvey boit du petit lait (hihihi). Seul un comté s’y est opposé, celui de Dan White, qui fou de rage, humilié car publiquement désavoué, démissionne. Il change d’avis dès le lendemain, mais le maire, conseillé par Harvey, refuse de le reprendre au conseil…
Dan pète alors un câble, et revient à la mairie, pour tuer le maire, et Harvey, qui allait tout juste renouer avec Scott… la vie ne fait pas de cadeau. 30 000 personnes défilent dans les rues de Frisco pour saluer le courage d’un homme mort pour ses idées – d’accord, mais de mort vio-lente…
Allez, vous m’êtes sympathiques, je vous livre même la post-fin : Scott est mort en 1995 du SIDA, non sans avoir continué à lutter pour les droits gays, comme la plupart des collègues de Milk. Dan White a fait 5 ans de prison pour « homicide involontaire » (elle est pas mal, celle là), puis est revenu à San Francisco pour s’y suicider 2 ans plus tard…et les chroniqueurs d’Allociné militent toujours pour que des films d’une telle qualité continuent à exister.
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