Bienvenue chez les Ch’tis (2008)
Comme il s’agit d’une bonne comédie façon gros clichés accentués (non, ce n’est pas un pléonasme), la fin se devine avant même d’en voir le début. Mais bon. Admettons que tu n’aies pas la moindre imagination ou que le doute (si infime soit-il) te soit insupportable, cher lecteur… je m’en vais donc te narrer tout de go cette fin à la française, saveur « sous les préjugés, c’est fou ce que la vie est belle ».
Philippe Abrams (Kad Merad), directeur de Poste du Sud-Est se voit donc muter dans le Nord, très au Nord (mon GPS est formel Bergues se trouve juste à côté de Dunkerque, y’ a pas plus au nord). Sa femme refusant de dormir dans un igloo préfère rester là où le Soleil est une valeur sûre. Armé de sa polaire et de ses idées préconçues, l’homme tombe sur une armada de gens sympas mêmes pas arriérés malgré leur étrange dialecte.
Bref, de fil en aiguille, l’homme s’éclate bien là -haut et quand il revient en bas, il n’en dit que ci à sa femme qui le cajole comme s’il était rescapé d’un séjour sous une hutte Amazonienne par temps de mousson. Et là, sagace lecteur, tu te dis qu’il ne pourra pas toujours mentir parce que c’est maaaal ! Alors quand la donzelle monte à Bergues par souci conjugal et que le sieur Philippe et ses employés lui jouent la comédie du trou perdu avec des mineurs crades et sous développés et qu’elle découvre le pot aux roses (roses se prononçant avec un o fermé), benh sûr, elle le prend mal.
Mais comédie oblige, tout se finit bien. Le carillonneur de Bergues (Dany Boon) se marie avec la bénédiction de môman et le Directeur, sa douce et son « drôle » partent crécher à Bergues avec le sourire. Ils furent heureux avec plein de bière pression et de frites jusqu’à leur prochaine mutation dans le Var parce que bon, le Nord ça va un peu mais faut pas pousser quand même. Peuchère! A présent, tout est dit, tu peux toujours traîner tes guêtres sur Allociné mais tu n’y trouveras rien de plus.
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