Bob l’éponge le film (2005)
A Bikini Bottom, c’est pas vraiment la joie. Depuis le départ de Bob et Patrick à la recherche de la couronne volée du roi Neptune, Plancton (boosté aux OGM, pour sûr) a collé des seaux sur le crâne de tous les habitants, qui lui obéissent désormais aveuglement (z’avez déjà essayé de marcher dans le noir total, vous?).
De leur côté, nos deux héros sont venus à bout du cyclope, mais Patrick a laissé filer le sac à vents (toute ressemblance avec une personne âgée connue…) censé les ramener à bon port. Survient alors le corps halé et musclé de David Hasselhoff sur la plage de Shell City, qui se propose de jouer la navette retour. Mais une fois en selle sur l’homme qui chante comme nul autre, l’éponge carrée et l’étoile de mer sont à nouveau assaillies par Dennis, tueur à gages obstiné aux ordres de Plancton. Sans coup férir, Bob et Patrick s’en verront débarassés, le flotteur arrière d’une embarcation se chargeant de l’assommer.
Propulsés par les pectoraux puissants de David en plein milieu du Crabe Croustillant 2 (oui ben fallait regarder la fin du film pour comprendre de quoi je parle), ils empêchent in-extremis la mise à mort de Capitaine Krabs par Neptune. Plancton, passablement énervé de cette intervention, envoie son armée de zombies capturer Bob et Patrick. Bob nous gratifie alors d’un « Chuis un glouton barjot » (sur l’air de « I Wanna Rock ») dantesque qui détruit tous les seaux et délivre la cité sous-marine. Capitaine Krabs décongelé, couronne de Neptune restituée, Bob est alors promu directeur du restaurant. Fin du « calvaire pipi-caca » cinématographique.
La scène « cachée » d’après générique (très en vogue -oh! oh! – chez les films maritimes comme cet autre): les pirates en chair et en os se font gentiment expulser du cinéma où ils assistaient à la projection de Bob l’éponge le film (le film dans le film, mise en abîme, etc).
Chauve ou pas, fan de pâté au crabe ou pas, pour découvrir la fiche du film dont le héros est adulé des enfants c’est bien sûr sur cette île d’Allocine que tu dois jeter l’ancre.
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