Buried (2010)
Pas franchement jouasse de se retrouver enterré vivant dans le désert irakien, Paul (Ryan Reynolds) se venge en flinguant le forfait du Blackberry que lui ont laissé ses ravisseurs. Ambassade des Etats-Unis, patron, femme, FBI, tous les numéros à l’international y passent. Mesquin, mais pas très efficace…
Si Brenner, agent du FBI, tente de rassurer Paul sur les moyens mis en œuvre pour le sauver, son patron quant à lui le vire par téléphone pour une hypothétique liaison avec une collègue de sa boîte de transport. Laquelle sera punie de son péché de chair (supposé) par les ravisseurs : abattue en direct sur Youtube.
Après un bombardement aérien par les alliés de la zone où est enterré Paul, le cercueil se disloque et se remplit de sable, faisant (enfin !!) monter la tension. Alors que Paul fait ses adieux en vidéo à son fils, Brenner le rappelle, lui annonce qu’ils sont sur le point de le trouver, Paul jure à sa femme en double-appel qu’il va revenir (malgré un cercueil quasi-rempli).
Et coup de théâtre, alors que la cavalerie est arrivée, que Paul et Brenner s’encouragent l’un et l’autre de chaque côté du cercueil, c’est un autre états-unien qu’ils délivrent. Un certain Mark White que Brenner avait soit-disant déjà libéré. « I’m sorry, Paul« . Noir.
Pour les claustrophobes qui à la lecture de cette fin-du-film auraient des vapeurs, allez vous aérer un petit peu sur la fiche Allociné, ça vous fera du bien.
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