Clap de fin…

Départ

Après plusieurs années sur le blog à déflorer le dénouement de films aussi divers que variés, brimbalé entre navets et films coups de poing, entre cas de conscience et sadisme joyeux, et après moult rencontres avec des gens passionnés et passionnants, c’est avec un petit pincement au cœur que je mets fin à mes activités de fin-de-filmeur. Expérience parfois exigeante, mais souvent jouissive. Merci à toutes celles et tous ceux, lecteurs comme rédacteurs, qui ont rendu cette aventure possible, et je souhaite à notre taulier Eric de trouver une équipe aussi talentueuse que celle qui a œuvré jusqu’à ce jour sur ces pages pour prendre la relève.

A bientôt !

CLAP! (de début d’année)

la-fin-du-film dans Sud-Ouest, en 2010

Janvier n’est pas terminé, l’équipe (dont une grande partie tâte de la poudreuse, je parie) est donc encore dans les clous pour vous présenter ses meilleurs vœux pour 2011. Lire la suite

Vacances…

La-fin-du-film.com en vacances

Comme chaque année, l’équipe s’octroie un repos bien mérité loin de l’Internet (2.0 ou pas), sans s’interdire un petit passage par les salles obscures (bien fraîches en été) car tout de même, une rentrée en fanfare, ça se prépare !

D’ici là, profitez-en pour consulter nos archives, revoir vos classiques, et peut-être que certain(e)s parmi vous rejoindront nos rangs pour la prochaine saison.

Plein de bonnes choses, bonnes vacances !

Évasion (sans hélicopère)

C’est le 31 juillet 2007 que j’ai placé ici mon premier texte. Il s’agissait du récit de L’autre, film de 1972, à mes yeux très important, réalisé par Robert Mulligan. Cela fait donc dix-neuf mois, l’équivalent, à peu près, de deux années scolaires. C’est long, et on a un peu l’impression d’avoir redoublé sa classe. Qui aurait envie de tripler ? Pour éviter cela, une seule solution, partir.

Sérieusement, on ne devrait jamais rester plus de deux ans au même endroit ni faire la même chose. Et puis, comme chez Salvador Dali, mon ambition ne connaît pas de bornes. Lui hésitait entre devenir Napoléon ou cuisinière. Moi, j’hésite entre transcrire le Littré en langage SMS, ou viser le championnat du monde de speedcubing, version 5 × 5 × 5. Le speedcubing, si vous ne connaissez pas, c’est la résolution du Rubik’s Cube dans le temps le plus court possible. Allez, vous lirez la suite dans votre journal habituel.

J’aurais voulu partir en écrivant un dernier récit de film, et je balançais entre Le camion de Marguerite Duras et L’entrée d’un train en gare de La Ciotat. Mais l’ampleur de la tâche m’a découragé…

« C’est votre dernier mot ? », me souffle un Jean-Pierre Foucault qui a eu la bonne idée de ne pas travailler en Inde. Presque, cher Jean-Pierre (quel beau prénom !), puisque mon dernier mot sera pour remercier ceux qui m’ont lu jusqu’ici.

This is (not) the end, my friend

This is (not) the end, my friend

Voilà voilà voilà… Meuuuuh non! Ceci n’est pas la fin de la-fin-du-film.com, juste celle d’une période d’inactivité consacrée à

  • préparer le mariage du taulier avec la taulière
  • gagner un peu d’argent en travaillant au bureau au lieu de fin-de-filmer (Hervé, je rigole)
  • retaper un peu l’appart’
  • réparer le putain saloperie enculé de bug d’affichage qui nous a un peu dissuadés de poster ces derniers temps: après avoir relu le code environ un demi-million de fois (au bureau, c’est pas le temps qui manque – nan, Hervé, je rigole), hésité à foutre une bombe chez notre hébergeur (Amen, pour une fois innocent, et d’ailleurs racheté par une boîte indienne, ça promet…), etc. le taulier a fini par comprendre que des bribes de code résiduelles dans le corps d’un post étaient les coupables (pour ne dénoncer personne d’autre…).

Allez, trève de blabla: c’est reparti.

Miss: le prix du danger

Miss brave tous les dangers pour La fin du film

Comme on s’en doute, la vie de fin-de-filmeur/euse n’est pas de tout repos, de fortes pressions s’exercent de toutes parts pour empêcher le débat autour de la fin du Troisième homme d’avoir lieu.

Mais, grâce au courage de gensses comme Miss, le combat continue. Haut les coeurs!

Julien: « Je paye deux mon corps »

Et il le prouve:

Le chèque à Richard

Voilà qui fait riche, en effet, mon Julien. Et maintenant, hop! on raconte des fins de film comme les copains.

Quant aux autres: y en a des que j’ai toujours pas reçu le chèque… J’en connais des dont le compte risque d’être prématurément mis un terme à.

Non mais.

Pas de chèque pour les suffragettes

Les forces du mal des suffragettes sur la fin-du-film.com

Le problème avec les précédents, c’est qu’ils font jurisprudence, comme dirait Aurelia qui a fait du droit. Les règles pour participer à la-fin-du-film.com sont donc modifiées comme suit: si tu veux pouvoir balancer la fin des films sur la-fin-du-film.com, soit tu m’envoies un chèque, soit tu es une fille et tu rassembles 5 commentaires de filles sur ton premier post. Ou alors t’es un mec un vrai et tu tentes le passage en force et c’est la porte illico. On t’aura prévenu.

Aurelia de nouveau autorisée à employer le vocabulaire masculin dans ses délicieux billets.

Aurelia veut pas raquer

Aurelia fait sa forte tête

Et voilà: depuis qu’Aurelia a acquis une totale liberté éditoriale grâce à l’amicale pression de la ligue féministe des blogueuses féministes, circonscription de Bordeaux (féministe), elle n’en fait plus qu’à sa tête et moi, moi j’attends toujours mon chèque! Alors c’est simple: tant que ce billet n’aura pas reçu au moins cinq commentaires de blogueuses féministes (ou jusqu’à ce que je reçoive mon chèque), Aurelia n’aura pas le droit d’employer un seul mot masculin dans ses propres billets.

Na.

Je crois qu’ça vient

Je sais pas toi, ami lecteur, mais moi je commence à trouver que la-fin-du-film.com est une affaire qui roule. Maintenant que miss a rejoint l’équipe, je crois que je vais prendre ma retraite quelque part dans un palace. A propos, miss, je suis très heureux que tu nous ai rejoints et tout et tout, mais j’ai pas encore reçu ton chèque, hmmm? Faudrait pas que tu te traînes cette dette trop longtemps, si tu vois ce que je veux dire – regarde ce que Bushidodo se retrouve à devoir faire pour faire oublier son flottement initial:

Bushidodo règle ses arriérés

Après mes potes ricains (je t’ai dit que j’ai des potes aux States?) et la police montée d’Ottawa, le lecteur amateur de dépaysement sera par ailleurs heureux d’apprendre qu’on parle de la-fin-du-film.com à Rennes, sur le blog de GrObIgOu.