Évasion (sans hélicopère)

C’est le 31 juillet 2007 que j’ai placé ici mon premier texte. Il s’agissait du récit de L’autre, film de 1972, à mes yeux très important, réalisé par Robert Mulligan. Cela fait donc dix-neuf mois, l’équivalent, à peu près, de deux années scolaires. C’est long, et on a un peu l’impression d’avoir redoublé sa classe. Qui aurait envie de tripler ? Pour éviter cela, une seule solution, partir.

Sérieusement, on ne devrait jamais rester plus de deux ans au même endroit ni faire la même chose. Et puis, comme chez Salvador Dali, mon ambition ne connaît pas de bornes. Lui hésitait entre devenir Napoléon ou cuisinière. Moi, j’hésite entre transcrire le Littré en langage SMS, ou viser le championnat du monde de speedcubing, version 5 × 5 × 5. Le speedcubing, si vous ne connaissez pas, c’est la résolution du Rubik’s Cube dans le temps le plus court possible. Allez, vous lirez la suite dans votre journal habituel.

J’aurais voulu partir en écrivant un dernier récit de film, et je balançais entre Le camion de Marguerite Duras et L’entrée d’un train en gare de La Ciotat. Mais l’ampleur de la tâche m’a découragé…

« C’est votre dernier mot ? », me souffle un Jean-Pierre Foucault qui a eu la bonne idée de ne pas travailler en Inde. Presque, cher Jean-Pierre (quel beau prénom !), puisque mon dernier mot sera pour remercier ceux qui m’ont lu jusqu’ici.

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