Dialogue avec mon jardinier (2007)

Dialogue avec mon jardinierEt à la fin le jardinier meurt

Pas vraiment de scoop sur la fin ce de long dialogue entre un jardiner simple et attachant et un peintre citadin compliqué ayant oublié le sens premier des choses qu’il voit. Pas vraiment de scoop parce qu’avant même de le voir, on se doutait déjà (si, si, je t’assure) qu’il entrait dans la catégorie «et à la fin, tu te rappelles que toi, pauvre crétin de citadin prisonnier de ta routine, tu mènes une vie assujettie à des contraintes que tu t’es toi-même créées». Ne souris pas, ami lecteur, tu es forcément concerné, tu as forcément passé des heures dans un bouchon à hurler sur la durée du feu vert (je t’ai vu) au lieu de t’extasier sur la pousse des chou-fleurs quelque part loin de la pollution des villes…

Bref, tu l’auras compris, sur ce fond de dialogue un tantinet soporifique, un message voltairien t’est délivré: «il faut cultiver notre jardin», Candide que nous sommes! A la fin, notre ami jardinier (Jean-Pierre Daroussin) meurt, non sans avoir utilisé à bon escient ses derniers jours: les sachant comptés, il les a consacrés à pêcher une carpe géante et à cultiver son jardin. Quant à notre peintre (Daniel Auteil), en hommage à son ami, il monte une exposition parisienne loin de ses toiles alambiquées habituelles (tout jugement esthétique mis à part), exposition consacrée… au potager!

Si tu as une envie dingue de ratatouille en lisant ces lignes, file faire ton marché sur Allociné. En attendant, rappelle-toi qu’on ne vit qu’une fois et carpe diem. Je vous laisse, je vais me préparer un chou farci, il y’a des priorités dans la vie, moi, je vous le dis!