Enfermés dehors (2006)
J’écris cette fin de film pour cet inconnu qui, en l’espace d’une heure et vingt-huit minutes (la durée du film de Dupontel) a eu le courage de m’énerver deux fois. La première quand il est arrivé cinq minutes après l’extinction des lumières pour s’asseoir devant moi, et la seconde en sortant quinze minutes avant le générique de fin. Ben oui, y en des comme ça.
Donc, cher inconnu si tu me lis, bonne lecture: apprécie cette fin comme j’ai pris plaisir à l’écrire. Roland (Albert Dupontel pour ceux qui ne l’ont pas reconnu sous la moumoute) et son allié Duval–Riché (eh oui! ô inconnu qui as raté la fin du film, maintenant ils sont alliés) retournent à l’hôpital et découvrent les beaux-parents de Marie avec Coquelicot. Mais la belle-mère a le temps de s’enfuir sur le toit avec la petite, et là patatras elle tombe et se retrouve accrochée à une barre les jambes dans le vide, avec Coquelicot qui est prête à faire le grand saut.
Finalement c’est Roland qui finit sur la barre, les pompiers ayant réussi à remonter le bébé et sa grand-mère. Roland aimerait bien les rejoindre mais s’il remonte c’est pour faire de la prison, lui annonce l’inspecteur de police. Pas le temps de réfléchir, la barre où il était assis lâche et Roland chute pour se retrouver (pour la deuxième fois) dans la vitrine de l’épicier ripoux.
Tout est bien qui finit bien quand même: M. Duval-Riché troque son entreprise contre une chaîne de restauration rapide qu’il ouvre en libre accès et gratuitement aux SDF, tandis que Roland s’enfuit en boitant (et déguisé en pompier) avec Marie et Coquelicot.
Si tu veux savoir comment tous ces barges en sont arrivés à suspendre un mouflet dans le vide, va faire un tour sur Allocine.