Frankie (2006)
Apparemment, Frankie ne va pas à Hollywood… On peut même pas dire qu’elle en revienne, même si en tant que mannequin, on pourrait penser sa vie hyper glamour. Au contraire, sa vie est morne, solitaire et fortement alcoolisée. A 26 ans, c’est une vieille, bonne pour la retraite, et son entourage professionnel ne prend pas de pincettes pour lui faire comprendre qu’elle est trop grosse, trop « marquée » ou qu’elle a de vilaines mains.
Bon ben… sur ce, Frankie va aller se faire un bon coup de dépression en HP. On sait pas comment elle atterrit là-bas mais après un temps de réclusion agoraphobe, elle se mêle aux autres et finit même par interagir avec eux. Eux, ce sont surtout les vrais malades (je présume que ce sont de vrais malades, sans quoi ils seraient tombé sur un nid de bons comédiens amateurs). La scène de fin la montre allongée dans les blés, sourire aux lèvres en train de faire un bouquet de graminées pour son ancien chauffeur avec qui on présume qu’il se passe un truc.
On dirait qu’elle va mieux mais on en saura pas plus puisque le générique de fin pointe son nez à ce moment là. Trop dommage (pas trop tôt, oui!). Histoire pas très claire, montage brouillon, image en DV aussi moche que la vie de Frankie: un film trop long, sans grand intérêt, qui n’a pas grand chose à dire, qui n’est même pas agréable à regarder… et quasi impossible à fin-de-filmer!
Si tu veux te payer une bonne dépression, va voir sur Allocine comment Diane Kruger est un gros laideron qui explose dans ses robes.