J’aimerais pas crever un dimanche (1999)
A la fin, Ben (Jean-Marc Barr, pas celui de la-fin-du-film.com) meurt un dimanche. Il se retrouve de l’autre côté du lac en compagnie de son pote séropo (Jean-Michel Fête, tellement sidaïque, tellement… non, rien), à regarder l’eau qui scintille en débitant de profondes platitudes. Voilà ce qui arrive à force de se tripoter le canon entre amis en présence d’un flic armé (Jean-Jacques Vanier): on finit par lui piquer son flingue pour obliger son deuxième meilleur pote (Patrick Catalifo dans le rôle de Boris) à baiser sa femme – et puis au lieu de ça on se fout une balle dans la tête.
Bon, OK, tout ça a l’air un peu confus, et puis je ne t’ai pas encore parlé de Térésa (Elodie Bouchez) et de comment, arrivée à l’état de cadavre à la morgue, elle a ressuscité par la grâce de l’intromission de la bite à Ben à l’endroit idoine (non précisé dans le film). Ni comment du coup elle scotche Ben (dommage, si un personnage s’était appelé Brite, je tenais là une vanne d’anthologie…) tout en ramassant au passage un paumé en mal de baise, qu’elle baise à plusieurs reprises en le surnommant Ducon (Martin Petitguyot, très crédible dans un rôle de demeuré philosophe). Et puis j’ai oublié de compter le nombre de touffes, de nichons pincés, de coups de cravaches et autres déclamations de poésie merdique à la gloire de la mort sur fond de chair triste.
Didier Le Pêcheur, le réalisateur, a sans doute lu tous les livres, mais il aurait au moins pu, avec son nom, nous éviter la mystique du passeur et les quelques plans appuyés de traversée du lac menant à la cabane où Ben et ses potes de la morgue organisateurs d’orgies ont installé le sidaïque après l’avoir enlevé de l’hôpital (enlevé genre rapt, pas bordereau de sortie…).
Si tu veux connaître le nom de la chanteuse célèbre (connue) qui joue dans le film, va donc faire un tour sur Allocine.
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