Jumper (2008)

Jumper sur La Fin du Film Et à la fin il gagne

Film de Doug Liman, qui avait réalisé le premier épisode de la trilogie sur Jason Bourne, La mémoire dans la peau, en 2002. David (rôle joué par un certain Jesse James, tu te rends compte !), abandonné par sa mère à l’âge de cinq ans, élevé par un père bourru qui ne s’occupe pas de lui, découvre à seize ans qu’il a le pouvoir de se téléporter, où il veut, quand il veut.

Au début, c’est très amusant : ce flemmard peut traverser sa chambre sans avoir à contourner son lit, il peut monter sans payer au sommet de l’Empire State Building de New York, il peut pique-niquer sur la tête du Sphinx de Guizeh, et surtout, il peut s’introduire dans les coffres-forts des banques pour y prendre autant d’argent que cela lui fait envie. Honnête, attention ! Chaque fois, il laisse un petit mot promettant de rembourser plus tard… Moi, j’en aurais aussi profité pour entrer gratuitement au cinéma. Il est vrai que je le fais déjà.

Devenu adulte (rôle repris par Hayden Christensen) et s’étant offert un bel appartement à New York, il retrouve la fille dont il est amoureux depuis l’enfance, Millie, et l’invite à Rome. Mais il se garde bien de lui parler de son pouvoir. Ils s’y rendent donc en avion, en première classe (il a les moyens). Mais il ne peut s’empêcher de faire le mariole, et de la faire entrer dans le Colisée, alors que le monument est fermé ; ben oui, tu te téléportes à l’intérieur, et tu tournes la clé dans le bon sens, rien de plus simple. Là, il rencontre un garçon de son âge, Griffin (rôle joué par Jamie Bell), qui lui révèle deux ou trois choses. Un, que lui et lui (ça va, tu suis ?) sont des « Jumpers », capables de sauter d’un point à un autre de l’espace comme Bernard Kouchner peut sauter en un clin d’œil de la gauche à la droite ; deux, que les types dans leur genre existent depuis le Moyen-Âge ; et trois, qu’ils ont des ennemis mortels, les « Paladins », qui n’ont qu’une idée, tuer les Jumpers. D’ailleurs, David en a déjà rencontré un, qui collaborait à l’enquête sur les pillage des coffres de banque et a compris que seul un Jumper pouvait avoir accompli cet exploit digne du Mystère de la chambre jaune : un Noir aux cheveux blancs, curieusement appelé Roland (rôle tenu par Samuel L. Jackson), et qui a failli le détruire avec une arme redoutable, un bâton électrique qui envoie des décharges de cent mille volts, comme autrefois Gilbert Bécaud. Mais David lui a échappé, sans cela, le film s’arrêtait net.

David persuade Griffin de faire équipe avec lui pour combattre ce Roland, qui les pourchasse toujours, il plante là sa petite amie qui rentrera seule chez elle, et commence sa guéguerre contre Roland, un peu partout sauf à Roncevaux (le scénariste ne connaît pas, sinon, il y avait une belle scène à faire dans les Pyrénées). Finalement, et comme c’est un bon gars, il l’abandonne au bord d’une falaise, sans même le jeter aux requins comme il aurait pu le faire, et Roland laisse tomber sa chasse à l’homme, ou plutôt au Jumper.

Après cela, une fin comme on les aime dans les bandes dessinées, ce qui tombe bien puisque c’en est une : David retrouve sa mère et apprend que, si elle l’a abandonné tout enfant, c’est parce qu’elle-même était un Paladin, et qu’elle aurait été contrainte de le tuer si elle n’avait pris le large. Une bonne mère, finalement. Tiens, ça me fait penser que David n’est pas allé à Marseille, au cours de ses sauts dans l’espace. Bref, ils se disent adieu. David retrouve Millie et ils décident de partir en voyage une fois de plus, de noces vu l’ambiance, mais on ne saura pas vers quelle destination ! Et, une fois n’est pas coutume, ce n’est pas en consultant le site d’Allociné que tu l’apprendras.

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