Kung Fu Panda (2008)
Pô est un bon gros panda mou (pléonasme ?), fils (naturel ?) d’une autruche Chef Cuisinier qui rêve de faire de son Panda de fils le futur esthète de la Nouille (euh…passons). Mais Pô caresse d’autres rêves. Il aimerait devenir un roi des arts martiaux et rejoindre les 5 cyclones, 5 improbables bestioles (surtout la mante religieuse) incarnant à eux 5 tout l’avenir du Kung Fu. Et ça tombe bien parce que, contre toute attente (sauf celle du spectateur à qui on la fait pas!), la vieille et Sage Tortue (qui a des airs de maître Yoda) sent que Pô est le guerrier Dragon tant attendu qui délivrera le monde de l’infâme Taï Lung, un vile léopard hyper vexé de ne pas être le dit guerrier Dragon… Un Panda contre un pendard
en somme (désolée).Ainsi, Maître Shifu entraîne le mammifère eucalyptophage (hmm?), usant d’une ruse énorme pour motiver l’animal mollasson et goinfre : inimaginables les figures d’arts martiaux qu’un gourmand peut réaliser pour attraper un cookie, non ?
Bref, comme tu peux te l’imaginer, ingénieux lecteur, à la fin le panda bat le méchant et du même coup sauve le monde. Il apprend ainsi une leçon qui vaut aussi bien pour la cuisine des nouilles que pour la force ultime du guerrier Kung Fu : nul besoin d’un pouvoir extérieur pour vaincre ou d’un ingrédient secret pour réaliser la meilleure soupe du village…(attention, roulements de tambours, ci-après une Grande Vérité pleine de sagesse)… C’est la foi que l’on met dans ce que que l’on fait qui permet de tout réaliser. Oui, oui, oui. Parfaitement, la Force est en chacun de nous, jeune lecteur padawan !… Bon, d’accord, c’est un peu simpliste et soupe aux nouilles au lait tout ça, mais c’est tellement plein de bonne humeur et d’optimisme qu’on peut largement pardonner un scénario sans surprises ! Ah, et si tu te demandes comment on mange des raviolis avec des baguettes, bachote les bandes annonces Allocine, ça peut toujours servir en société. Ou pas.
Les commentaires sont fermés.