Molière (2007)
Alors voilà le film frustrant par excellence pour qui veut raconter la fin du film mû par ce plaisir sadique de celui qui va vous gâcher la joie de la découvrir tout seul. Oui, parce que quand je vous dirai qu’à la fin elle meurt, ça ne sera un scoop pour aucun spectateur puisqu’au début elle agonise… Qui ? Madame Jourdain, le grand amour de JB alias Molière, imaginé par le réalisateur. C’est plutôt là d’ailleurs que je dévoile l’essentiel, puisque c’est un film qui tombe dans la catégorie « et au milieu du film la femme trompe son mari avec le saltimbanque ». En même temps, il faut comprendre Madame Jourdain. Son mari la délaisse ébloui qu’il est par une jeune donzelle écervelée qui parade à la cour. Et comme chacun sait, les femmes ont besoin d’attention (**attention message subliminal à l’intention de la gente masculine**), du coup, elle se laisse vite grisée par le beau parleur qui fait un vers à chaque phrase et qui n’a pas l’air ridicule, lui, quand il imite le cheval. Contrairement à Luchini, enfin M. Jourdain qui a le rôle du mari niais. Enfin, tout ça pour dire qu’à la fin, il part (typique) et qu’elle meurt (mais elle lui en veut pas, hein!?)
Bref, si tu veux savoir comment on séduit une femme par le verbe, va vite bachotter chez Allociné et dis pas qu’on t’avait pas prévenu quand tu n’as pas laissé ta damoiselle s’exprimer librement sur le site…
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