Nanny McPhee (2006)

Nanny McPhee sur La fin du filmIls vécurent heureux etc.

A la fin, Nanny McPhee perd sa dent, celle qui lui sort de la bouche comme une publicité pour les sorcières gardiennes d’enfants pas sages. Au fil du film, elle a d’abord perdu ses deux verrues, son nez de pochtronne cyrrhosée et je ne sais quelle autre disgrâce bien dégueu – une à chaque leçon que les enfants terribles de Colin Firth finissent par assimiler (se coucher sans moufter, se lever sans moufter, manger sans moufter, être solidaires sans moufter, etc. sans moufter). Et on finit par s’apercevoir qu’Emma Thompson, inscrite au générique, incarnait le personnage.

La scène finale voit le triomphe du bon goût sur le mauvais goût: alors que le père veuf obligé de se remarier à toute vitesse par Grand tante Adélaïde (Angela Lansbury, bien frappée avec un peu de glace) s’apprête à épouser l’horrible Mrs Quickly devant un parterre d’invités multicolores et d’agneaux jaunes et roses, les enfants provoquent un bordel innommable, déclenchent une bagarre de gâteaux à la crème (les Anglais ont de ces couleurs de crème à gâteau…) et mettent en fuite la mégère et belle-mère putative ainsi que sa meilleure amie Mrs Blatherwick (les Anglaises ont de ces noms de meilleure amie…).

Le paternel benêt et débordé et la bonne Evangeline (Kelly MacDonald, dans le rôle de… la bonne, oui), à force de se balancer des tartes à la crème à la figure, s’aperçoivent qu’ils sont amoureux (ça alors!) et décident de se marier. Et là, la magie de Nanny McPhee opère une dernière fois: la neige se met à tomber en juillet, recouvre toutes les horribles couleurs d’un pudique voile blanc et le mariage, le vrai, est enfin célébré sous une tonne de Chantilly. Quand je vous disais que le bon goût finissait par triompher…

Hum, bref: le générique de fin est lui carrément bien foutu. Et si tu te demandes pourquoi j’écris McQqch une fois McQqch une fois MacQqch (avec un ‘a’, donc), va faire un tour sur Allocine, tu verras qu’ils font pareil. Je crois que ça a quelque chose à voir avec qu’on est un plouc d’Irlandais ou un bouseux d’Ecossais (ou le contraire).

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