Norway of life (2007)
Gageure s’il en est que de raconter (la fin de) ce film. Patron, on ne m’y reprendra plus à spoiler des films norvégiens.
Le bus qui aura amené dans les cinq premières minutes notre gentil Andréas (Trond Fausa Aurvag) dans cette ville si étrangement vide d’enfants, d’odeurs, de musique, cette ville si aseptisée d’émotion, et dans lequel il sera embarqué de force, va finalement le déposer en plein blizzard… et l’abandonner. Châtiment dont on suppose qu’il est réservé aux rares ceusses mettant en péril l’équilibre citadin, qui creusent par exemple ce fameux mur derrière lequel se trouve une cuisine, la mer, et même une tarte encore chaude, préparée au son d’une musique mélancolique.
Avant ce dénouement, Andréas aura donc travaillé sous les ordres de son patron plutôt obséquieux Havard (Johannes Joner), fait l’apprentissage de la vie en couple avec Anne Britt (Petronella Barker) puis de l’adultère dans les bras de Ingeborg (Birgit Larsen), expériences peu concluantes (sexe sans orgasme oblige) qui le conduiront à tenter le suicide.
Lecteur, si tu désires comprendre pourquoi quatre rames de métro ne suffisent pas à écrabouiller le héros, tu peux rechercher les séances près de chez toi sur sa fiche allociné ou alors aller directement à l’Utopia de Bordeaux qui le diffuse pendant encore quelques jours.
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