Open water : en eaux profondes (2004)
Des vacanciers partis faire de la plongée sous-marine au large sautent tous à l’eau, qu’est-ce qu’il reste ?
Daniel (Daniel Travis) et Susan (Blanchard Ryan) en pleine mer, oubliés par l’équipage reparti (z’ont droit à un quota de perte, ces gens-là?)… Voici donc nos deux zozos abandonnés au milieu de l’océan, qui s’engueulant allegro, qui paniquant crescendo, voire faisant pipi dans l’eau.
Outre ce mélange de stress et d’ennui pesant qui les mine (de sel bien sûr), l’élément pertubateur va vite pointer sa nageoire dorsale antérieure (appellée à tort aileron). Oui, nostalgiques du bon vieux temps des dents de la mer, c’est bien de requin mangeur d’homme qu’il s’agit dans ce film. Et même si la miss a la cuisse pour le moins appétissante, c’est Daniel qui se fera boulotter un morceau de jambe le premier, après s’être bien pris le bec avec Bobonne avant quand même.
S’ensuit une longue et cruelle nuit d’orage, avant que le bougre ne passe de vie à trépas. Ladite Bobonne est alors toute chamboulée et cernée de squales voraces, et décide donc de laisser dériver son cadavre de mari, lequel est rapidement transformé en rillettes. Alors que sur terre, on réalise et s’active enfin, notre désespérée héroïne se laisse à son tour couler et dévorer. (Accessoirement, on retrouve dans le ventre d’un requin pêché dans le générique de fin l’appareil photo du feu couple.)
Allez, sans faire de vagues, tu vas lire la fiche allociné qui te montrera de jolies bandes-annonces du film.
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