Ultimate Game (2009)
Ne réglez pas votre écran, ceci est « normal »… Après tout, il est de mon devoir (mais aussi il est vrai, mon plaisir) de sabrer les navets, succulents dans le genre, que je mets un point d’honneur à vous épargner… Excellent lauréat, Ultimate Game.Chapitre 1 : ExistenZ
Ken Castle (David Fisher, Michael C. Hall) est un geek ultime qui commit jadis une fort lucrative arme de soumission massive via des MMORPG de simulation style Second Life… utilisant de vraies personnes : celles qui « consomment » et guident, et ceux qui se « donnent », qui exécutent…
L’animal récidive avec Slayers, simulation de guerre trash : des condamnés à mort luttent et meurent pour atteindre les 30 victoires qui leur rendraient la liberté… Seul « Kable » (Gerard Butler, ombre de lui-même) atteint pratiquement ce stade, et bizarrement, on dirait bien que ça se complique pour lui : visiblement, Dexter Castle ne peut pas le souffrir…
Chapitre 2 : Matrix
Ça se complique pour le méchant geek : des pirates interviennent sur les réseaux de communication, et brouillent les connexions !! Ce qu’ils veulent ? Emanciper les Humanz, briser ce « some of them want to use you, some of them want to be used by you » (stéréotype à contretemps beuglé dans la BO par Manson, cliché)… Enfin crotte de bique, qu’on soit Libres, quoi !! (étoiles dans les yeux, décor glauque, même répartition photogénique que l’ancêtre Wachowskien… hum hum)… Et ils parviennent à retrouver Kable, qui veut libérer sa femme prisonnière « prostipute » d’un infâme monstre hideux du premier opus du Fou…
Chapitre 3 : Sweeney Todd
… un vil félon, qui a mis la main sur… la Fille (!!) du héros, qui pète un Kable et fonce au bunker (très Adrian Veidt) du scélérat… Bref, combat juste ridicule, le méchant meurt sous les yeux du monde entier baignant dans sa traîtrise et le jeu est stoppé net, magique, les gentils ont gagné, Allociné a préféré fermer les yeux, et sincèrement… regrettez-vous de n’y être allés ?
… Je le savais ! « Mischief Managed »
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