300 (2007)

Je sais pas vous, mais moi, à la base, le lancer de javelot, c’est pas mon truc. Mais là, quand même, respect. Je m’explique.

Le roi de Sparte, Leonidas, décide de barrer la route aux Perses qui veulent envahir la Grèce. Il embarque donc 300 potes à lui (tu viens de piger le titre) dans la virée et les voilà partis avec leur javelot sous le bras au pas de course (faut dire, Marathon, c’était eux, donc…). Ils arrivent aux Thermopyles, un canyon, et attendent les méchants de pied ferme. Qui arrivent 300 fois plus nombreux (à mon avis ça c’est juste un hasard). Et là ça commence a bastonner sévère, les spartiates c’est pas des enfants de choeurs, ils en font des dégâts avec leur cure-dents, et ce en petite culotte et ils se sentent pas plus ridicules pour autant les bougres. Chapeau. Et pis ils recommencent encore un coup, histoire de montrer aux Perses que c’est eux les king du bac à sable.

Pendant ce temps, à Sparte, la femme de Léonidas, la reine donc, essaie de convaincre l’assemblée d’envoyer des renforts, monnaie ses charmes pour y arriver, puis tue un traître (oui, même les femmes spartiates faut pas trop les titiller), et l’assemblée décide alors d’envoyer le reste de l’armée. Trop tard. Les spartiates sont eux aussi trahis, encerclés, mais dans un dernier accès de testostérone, ils meurent tous en héros, ils ont sauvé la Grèce, et un an plus tard, les Perses prennent la branlée de leur vie.

En gros l’action, c’est ça, pour le message, je te laisse méditer la dernière phrase de Leonidas avant de clamser : »Non au mysticisme et à la dictature! »

Alors si tu veux savoir, cher lecteur, comment faire pour devenir spartiate, et comment dire non au mysticisme et à la dictature, va donc faire un tour sur allociné.

[Eric edit] Pour une analyse politique pointue des enjeux de ce film majeur, il est absolument recommandé d’aller lire l’excellent travail critique de Raph sur Bon pour ton poil *** avertissement: il raconte un peu le début du film ***

[Eric edit] Trait de Jupiter non plus ne peut pas se retenir de raconter le milieu, mais elle parle aussi de la fin, ça rattrape.