Ah si j’étais riche (2002)
D’aucun cesseraient de fin-de-filmer de travailler, s’ils gagnaient le gros lot au loto. Mais pas Aldo (Jean-Pierre Darroussin) qui continue de travailler jusqu’à la fin, mais de moins en moins consciencieusement parce qu’il faut pas pousser quand même!
Mais reprenons plutôt la fin depuis le début. Toi, lecteur, tu es en toute logique parti t’acheter un ticket de loto (perdant, puisque te voilà ici) dès les 15 premières minutes. Tu as donc manqué la scène anthologique où le directeur de la banque Rothschild t’explique que la richesse est comme la pauvreté: quand ça commence, ça ne s’arrête pas. Limite, c’est génétique comme on dit par les temps qui courent…
Mais bref. Aldo qui a un bon fond est un salarié généreux puisqu’il distribue des costards Cerruti à tour de bras, qu’il offre une voiture à son ami, qu’il sert du Laffite Rothschild (déguisé en vin de table) à son ancien patron… mais tout ça ne le rend pas plus heureux parce que bon, tu vois, quand la femme que tu aimes s’envoie en l’air avec ton patron ben tout l’or du monde ne suffit pas à te faire avaler la pilule.
Donc, de fringues chères en call girls chics, de mensonges éhontés en restaurants 5 étoiles, Aldo reconquiert sa femme, le méchant patron (Richard Berry) se retrouve à la rue, tous les pauvres salariés évincés retrouvent de l’emploi et tant va la cruche à l’eau…
En gros, si tu as dépensé tous tes sous pour un tacOtac, sache que le DVD est bradé, que le début du film est sur Allocine et que 100% des lecteurs ont tenté leur chance!