Jar city (2006)

Jar City sur la-fin-du-film.com Et à la fin il meurt

On va avoir du mal à « bâcher » à propos de ce film, comme dirait quelqu’un que je connais, mais tant pis, allons-y. Örn, spécialiste de la génétique, est un jeune père de famille, dont la fille, Kola, vient de mourir, précisément d’une maladie génétique. Örn est complètement détruit. Cependant, un peu plus tard, on retrouve, mort chez lui à Reykjavik, un vieillard, Holdberg, qui semblait avoir une vie rangée et ne fréquentait personne. Holdberg a eu le crâne fracassé, donc l’assassinat est certain. C’est l’inspecteur Erlendur, un homme simple, venu de la campagne et pourvu d’une fille droguée (je te donne ce détail pour te faire comprendre combien l’ambiance de ce film est propice à la rigolade), qui enquête, et il trouve chez la victime la photo d’une tombe. À part cela, « C’est un meurtre typiquement islandais : bordélique et sans intérêt », dit-il.

Après quelques recherches, cette tombe est retrouvée, dans un petit cimetière au bord de la mer : c’est celle d’une petite fille, Audur, morte quarante ans plus tôt, sur laquelle, d’abord, on ne peut trouver aucun renseignement, son nom de famille mis à part. La police finit par exhumer son corps, et l’on s’aperçoit que le cerveau a été prélevé.

Finalement, le fichier des maladies génétiques, où sont conservées des informations sur 95 % des trois cent mille Islandais depuis 1703, informations fournies par leur gouvernement (authentique, et on a l’air minables, nous Français, avec notre fichier Edvige), révèle que cette Audur était atteinte d’une maladie génétique, comme la petite fille dont je te parle plus haut. Quant aux fameuses jarres du titre anglais, ce sont plutôt des bocaux, ceux où sont conservés des échantillons humains prélevés après autopsie.

Ces deux enquêtes, celle sur les antécédents d’Holdberg et celle sur les ascendants d’Audur, conduisent à conclure qu’Holdberg était… le père de celle-ci. On finit par retrouver sa mère, qui est aussi celle du jeune Örn dont je te parle plus haut (bis), ô lecteur doué de mémoire. Pressé de questions, cette mère finit par déballer la vérité : mariée à un marin constamment absent, elle recevait des hommes, et Holdberg a été son amant. Mais celui-ci était porteur sain d’une maladie génétique ne frappant que les femmes, et sa fille, Audur, en est morte. Or cette histoire, elle l’avait racontée à Örn, qui a compris que le responsable indirect de la mort de sa fille était Holdberg, et que lui-même, né ensuite, était également porteur sain de la tare qui a tué les deux filles.

C’est donc Örn qui a tué Holdberg, pour venger sa fille. Confondu par la police, il déclare vouloir mettre fin à la chaîne infernale, et se tue d’un coup de fusil. Plutôt que d’en faire autant, je te conjure, lecteur, de lire le livre (7 euros, c’est donné), ou d’aller faire un tour sur allocine.fr, ce sera plus sûr pour ta santé physique et mentale.

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