Jusqu’en enfer (2009)

Cela fait deux jours que Christine (Alison Lohman) est poursuivie par le démon Lamia pour avoir offensé une gitane, Mme Ganush, qui l’a maudite, et malgré les conseils du spirite Rham Jas (Dileep Rao), le sacrifice de son petit chat n’a visiblement pas levé la malédiction. Parmi les divers désagréments causés par le fait d’être hantée, le dîner chez sa belle-famille s’est particulièrement mal passé.

Il ne lui reste donc qu’une journée pour tenter d’échapper à sa destinée, à savoir brûler en enfer pour l’éternité. Son chéri, jusque là circonspect, paie donc à Rham Jas les 10000$ de la séance magique menée par Shaun San Dena (Adriana Barraza) qui doit permettre de lever la malédiction. Mais la séance ne se passe pas tout à fait comme prévu. Le bouc dans lequel le démon avait été transféré à grands frais n’a pas été exécuté, et la malédiction perdure. Rham Jas révèle alors à Christine un tout dernier moyen de conjurer le sort : il faut faire don à une personne de l’objet qui a été maudit (le bouton d’une manche de Christine).

Puisque les moeurs gitanes font qu’on peut faire des offrandes à un mort, Christine va donc se faire une joie d’aller le fourrer dans le gosier de la vieille Ganush (dans une scène d’exhumation mémorable), morte et enterrée entre-temps. Hélàs, l’enveloppe qu’elle croyait contenir le fameux bouton cachait en vérité la pièce rare qu’elle avait offerte à son chéri Clay (Justin Long). Et sur le quai de la gare, sous les yeux de Clay, alors qu’ils partaient pour un heureux voyage, Christine tombe à la renverse sur la voie de chemin de fer, et le Lamia l’emporte dans les flammes à travers le ballast.

Et de même que les économistes mondiaux n’avaient pas prévu LA CRISE, les chroniqueurs d’Allocine ne se doutaient certainement pas de ce twist final…