Le crime est notre affaire (2008)
Bélisaire Beresford (André Dussollier), ancien colonel des services secrets, supporte très bien sa retraite, mais sa femme Prudence (Catherine Frot), pas du tout : elle s’ennuie et rêve d’un beau crime qui mette un peu de vie dans sa vie. Par chance, sa tante Babette (Annie Cordy) a vu, depuis son train, un homme étrangler une femme dans un autre train qui croisait le premier. Mais la vision a été trop rapide, et puis Babette est âgée, passionnée de romans policiers, aussi n’a-t-on pas pris son témoignage au sérieux. Prudence si, et elle part en chasse.
L’endroit où le crime potentiel a été vu est vite repéré grâce aux indications qu’a fournies Babette. Tout près de là se trouve une propriété où vit la famille Charpentier : le patriarche Roderick (Claude Rich), vieil avare grincheux, et quatre des cinq enfants qui lui restent, Emma (Chiara Mastrioanni) et ses trois frères, Frédéric (Melvil Poupaud), sculpteur raté, Augustin (Christian Vadim), passionné de chasse et de femmes, et Raphaël (Alexandre Lafaurie), un sarcastique méprisant tout le monde. Prudence se fait engager comme cuisinière et femme de chambre, gagne vite la confiance de son patron, fouine un peu partout dans la propriété, et finit par tomber sur le cadavre d’une femme, enfermé dans un sarcophage dans la remise où le maître des lieux gardait ses collections.
Le cadavre n’est pas identifié, et la police intervient, en la personnne de l’inspecteur Blache (Yves Afonso), accompagné par… le mari de Prudence en sa qualité d’ancien des services secrets. Pas très content, l’époux, car son épouse bien-aimée s’est fait passer pour veuve ! Et l’enquête s’annonce difficile. On pense d’abord que la femme morte est Marina, que le fils défunt de la famille avait épousée, et dont elle a eu un enfant dix-sept ans plus tôt, mais nul n’a jamais vu ni la femme ni l’enfant. Et cette Marina finira par réapparaître, ainsi que sa fille, donc elle n’est pas candidate au rôle du cadavre mystérieux.
Après une intoxication générale de la famille, dont il s’avère qu’elle est due à l’arsenic (mais personne n’est mort sur le coup), on finit par confondre le coupable : il s’agissait du médecin de la famille, le docteur Lagarde (Hippolyte Girardot), qui a tué sa femme dans le train, l’a balancée par la fenêtre et l’a ensuite cachée dans le sarcophage. Son mobile ? Il était amoureux d’Emma, et sa femme ne voulait pas divorcer, il s’est donc débarrassé de l’encombrante. Et ne me demande pas, lecteur pinailleur, pourquoi il a aussi risqué d’empoisonner la femme qu’il aime.
Les Beresford, devoir accompli, rentrent chez eux, mais c’est Noël, et leur fille s’est invitée avec leur gendre et surtout leurs deux enfants, deux garçons turbulents que leurs grands-parents détestent. Alors, sans se manifester, Bélisaire et Prudence se retirent sur la pointe des pieds et partent faire du camping. Là, pendant qu’ils dorment, on leur vole leur tente ! Et ce nouveau crime, ils ne sont pas près de le résoudre, même si allocine.fr oublie de le mentionner.
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