Musée haut, musée bas (2008)

Musée haut, musée bas sur la-fin-du-film.com

Ami lecteur amoureux de la culture et des musées, ce film est fait pour toi.

Et ça commence par une visite guidée, bien sûr, où tout le monde est prié de rester groupé (ce qui ne manquera pas de te rappeler un autre film, vu que tu es très cultivé toi-même). Et puis tu vas croiser dans ce musée plein d’autres touristes. Des ploucs forcément (ce n’est pas moi qui le dit, c’est le scénariste hein?), des lycéens qui se contrefoutent des conseils avisés de leur professeur (les petits ingrats), une bourge chouinant après son Kandinski (excellente Muriel Robin), etc. Au milieu de tout ce petit monde avide d’art, il y a le conservateur resté en phase sadique anale (Michel Blanc) prêt à dégainer son petit sécateur et pourfendre toute petite feuille verte qui dépasse. Pourquoi tant de haine? Mais parce que la Nature au musée, c’est comme Ikéa dans ta vie un samedi, ami lecteur, c’est le Mal!

Mais Dame Nature ayant marre de se faire snober depuis trop longtemps par les humains prépare sa vengeance: une tempête apocalyptique submerge ledit musée, la montée des eaux, tout ça! Les pauvres humains finissent sur un radeau (Géricault, oui!!) et paf! tu retombes sur le groupe initial (oui l’épanadiplose du film P.R.O.F.S car moi aussi j’ai des lettres grâce à Zidi) car en fait tu étais tombé sans le vouloir dans un film dans le film! un méta-film!

C’est beau l’art. Maintenant, si tu veux savoir si Sulki et Sulku sont des allusions top subtiles à Pierre et Gilles ou si la grande folle de l’expo photo Braquemart est en vérité Karl Lagerfeld, tu peux aller sur Allociné. Et si tu n’as rien compris au film mon pauvre, c’est que tu n’es pas sensible ni à l’art ni au cochon.

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