Par suite d’un arrêt de travail… (2008)

Par suite d'un arrêt de travail sur la-fin-du-film.com

Le réalisateur Frédéric Andrei est cet acteur qui tenait le rôle du jeune postier dans Diva, en 1981, et en dehors de la télé, il n’avait réalisé que Paris minuit, où il jouait, en 1986. Au début du film dont on te parle aujourd’hui, la France est dans son état normal, c’est-à-dire en grève : plus de trains ni d’avions. Or Marc Roux (Patrick Timsit), cadre dynamique comme ils disent dans les C.V., doit impérativement être à Rome pour y signer le lendemain un contrat qui va faire de lui un chef d’entreprise. Il prendra donc sa Mercedes pour y aller.

Mais Lire la suite

Back soon (2008)

Back soon sur la-fin-du-film.comEt ça se termine en queue de cheval

Film dû à la réalisatrice Sólveig Anspach, née d’un père étatsunien et d’une mère islandaise, mais élevée à Paris. Cocorico supplémentaire, son co-scénariste, Jean-Luc Gaget, est français.

« Back soon » en anglais, « Skrapp út » en islandais, autrement dit, « Je reviens tout de suite », c’est l’écriteau qu’Anna Halgrimsdottir, poétesse porno islandaise, vivant à Reykjavik, éboueuse de son véritable métier, quadragénaire et mère de famille célibataire, affiche sur sa porte quand elle va livrer à un client la marijuana qu’elle vend par téléphone – car elle appréciait jusqu’ici de travailler plus pour gagner plus. Or, Lire la suite

La-fin-du-film invitée par TCM

Turner Classic Movies

La chaîne de télévision par câble et satellite TCM (Turner Classic Movie), qui se consacre à la diffusion des films de qualité, surtout – mais non exclusivement – hollywoodiens, avait invité la-fin-du-film.com à une soirée-débat autour du film de Michael Cimino L’année du dragon, sorti en 1985, et jamais revu en salles depuis cette date. Le fim devait d’ailleurs passer le lendemain à la télévision, sur TCM bien entendu. Le rendez-vous avait lieu à Neuilly, au siège de la chaîne, à partir de 19 heures.

Outre un représentant de notre site, avaient été conviés ceux des sites ou blogs suivants : Lire la suite

This is (not) the end, my friend

This is (not) the end, my friend

Voilà voilà voilà… Meuuuuh non! Ceci n’est pas la fin de la-fin-du-film.com, juste celle d’une période d’inactivité consacrée à

  • préparer le mariage du taulier avec la taulière
  • gagner un peu d’argent en travaillant au bureau au lieu de fin-de-filmer (Hervé, je rigole)
  • retaper un peu l’appart’
  • réparer le putain saloperie enculé de bug d’affichage qui nous a un peu dissuadés de poster ces derniers temps: après avoir relu le code environ un demi-million de fois (au bureau, c’est pas le temps qui manque – nan, Hervé, je rigole), hésité à foutre une bombe chez notre hébergeur (Amen, pour une fois innocent, et d’ailleurs racheté par une boîte indienne, ça promet…), etc. le taulier a fini par comprendre que des bribes de code résiduelles dans le corps d’un post étaient les coupables (pour ne dénoncer personne d’autre…).

Allez, trève de blabla: c’est reparti.

Bons baisers de Bruges (2008)

Bons baisers de Bruges sur La Fin du Film

Martin McDonagh, le réalisateur de ce film simplement intitulé In Bruges, ne doit guère aimer la ville, qualifiée par trois fois, dès la première phrase du dialogue, de « shit hole » (je n’ose traduire, les sous-titres disent pudiquement « trou à rats »), et dont le héros dit à la fin que « l’enfer doit être comme de passer l’éternité dans cette foutue ville ». Il ne doit pas aimer non plus les Yankees, couverts de sarcasmes, mais là, il est comme tout le monde ! Le récit, lui, oscille entre le sarcastique et le tragique, ce premier caractère étant dévolu au dialogue. Le tragique, on t’explique, cher lecteur cinéphile, si tu veux bien changer Lire la suite

Capitaine Alatriste (2008)

Capitaine Alatriste sur La Fin du Film

Un bon film de cape et d’épée sur fond d’Espagne impériale du XVIIe siècle, voilà qui change un peu des super-productions américaines du moment ! Le réalisateur a ressuscité pour l’occasion un héros national Espagnol très aimé de nos voisins ibériques mais totalement inconnu de nous. Parce que soyons honnêtes, sorti de Don Quichotte et des Lire la suite

Phénomènes (2008)

Phénomènes sur La Fin du Film

Titre d’origine : The happening (ce que l’anglophone averti que tu es certainement, lecteur polyglotte, traduira par « L’événement »). Une série B, malgré la présence de deux vedettes, Mark Wahlberg et John Leguizamo, le second disparaissant assez vite, dommage. Le film est dû à Manoj Shyamalan, connu pour ses scénarios incohérents, mais qui a fait un effort, puisque son histoire, cette fois-ci, tient à peu près la route.

Cet événement est un « avertissement » donné aux hommes par la Nature, lasse d’être Lire la suite

JCVD (2008)

JCVD sur La Fin du Film

Karateka belge, Jean-Claude Van Varenbergh a fait à Hollywood, sous le pseudo de Jean-Claude Vandamme, une carrière d’acteur dans des films d’action qui ne risquaient pas de te flanquer, ô lecteur cinéphile, de trop violents maux de tête. Puis ladite carrière a décliné, car JC a quarante-huit ans et il a fait pas mal de folies, dont celle de prendre de la drogue. Au début de ce film de fiction signé Mabrouk El Mechri, il vient de perdre un procès de divorce, et il est revenu se Lire la suite

Sex and the city (2008)

Sex and The City sur La Fin du FilmIls vécurent heureux etc.

Histoire de respecter quelques clichés et d’éviter à mes camarades mâles fin-de-filmeurs de se forcer à chroniquer un film où toute présence masculine dans la salle semble aussi incongrue qu’une fille jouant à Resident Evil 4, c’est donc moi qui me suis attelée à la tâche. Sex and the city, en effet, c’est le film de fille par excellence. Et les piaillements avant et après la séance te le confirment si tu avais encore un doute. 4 filles évoluant dans le luxe New Yorkais et la mode avec leurs Lire la suite

Nés en 68 (2008)

Nés en 68 sur la-fin-du-film.comEt ça se finit en queue de cheval

L’exemple typique du film où ne raconter QUE la fin n’aurait guère de sens, car le récit compte plus d’une douzaine de personnages de premier plan, et chacun a sa propre fin. Imagine donc que ton (très humble) serviteur te balance douze fins au bas de cette page, quelle tête ferais-tu ? Mais le film en vaut la peine, même s’il s’est tapé un bide magistral. Et attention, film politique ! Olivier Ducastel et Jacques Martineau, couple d’excellents cinéastes très à gauche, tirent à boulets rouges sur tous les régimes qui se sont succédé en France depuis Mai 1968 (aucun personnage ne naît en 1968, contrairement à ce que sous-entend le titre).

Après le 31 mai, le discours de De Gaulle et la manif réac ayant remis le « vieux Lire la suite