Raison d’Etat (2007)
Ne raconter que les cinq dernières minutes de ce film qui en compte très exactement 167 est forcément réducteur mais bon, telle est la commande !
A la fin donc (un peu avant, je dois l’avouer), Edward Wilson (l’excellentissime Matt Damon) découvre que l’échec de l’opération « Baie des Cochons » à Cuba tient au fait que son fils, témoin malheureux d’une conversation avec le Général Sullivan (Robert de Niro) et Phillip Allen (William Hurt), a vendu la mèche à sa petite copine, à la solde des russes !
L’alter ego soviétique de Wilson lui propose alors un deal, son fils et l’ex-espionne devant se marier. Wilson choisit alors de « supprimer » sa future belle-fille, et annonce sa mort à son fils et sa femme (Angelina Jolie en blonde) sur le perron de l’église. Gloups !
Edward, de retour seul au bercail, décide alors de lire la lettre rédigée par son père avant son suicide, qu’il avait subtilisée avant l’arrivée des autres membres de la famille. Il y découvre l’aveu par son propre père, Amiral dans la Navy, des soupçons de corruption ayant entraîné son geste fatal, et enjoint son fils à respecter les valeurs d’honnêteté, de loyauté, … (j’ai un petit trou), bref, tout l’opposé de ce qu’il a fait les vingt dernières années, selon un cheminement pourtant dicté par sa condition d’espion et sa culture du secret.
Nommé Directeur du contre-espionnage après avoir fait virer Philipp Allen (William Hurt le magouilleur), il prend pied dans les nouveaux locaux flambant neuf de la CIA, désormais sans famille ni amis, le triste sort réservé aux agents de cette vénérable maison.
Si tu veux en connaître encore davantage sur le somptueux casting réuni par Bob, va faire un tour sur Allocine, mais fais gaffe, Big Brother est parmi nous !
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