The groomsmen (2007)
Paul (Edward Burns, qui a également écrit et réalisé le film mais qui devrait songer à une reconversion fissa) va bel et bien finir par arrêter de se faire une montagne de ce mariage: il va même réitérer sa demande à sa parturiente de fiancée Sue (Brittany Murphy).
Mais c’était limite tout ça quand même. Parce qu’entre son Jimbo de frère dépressif (Donal Logue) qui peut pas encadrer la future car il vient d’apprendre qu’il est stérile (et flippe sa race que sa femme se barre) et le cousin immature Mike (Jay Mohr) qui ne se trouve pas à sa place à ce mariage parce qu’il n’a pas de fiancée et vit toujours chez papa, il a bien failli ne plus avoir de témoin. Ni de mariée, d’ailleurs, parce qu’elle commençait à en avoir plus que sa dose de passer après tout le monde.
Mais le frangin finit par avouer à sa femme que si elle veut un môme, il faudra se faire à l’idée qu’il soit roumain; le cousin, par comprendre à coup de poing dans le bide par son ex-beauf que Jen (Jessica Capshaw) ne veut décidément plus de lui (il se vengera en pissant sur les sièges en cuir de sa caisse), et même T.C. le copain gay (John Leguizamo) finira par aller voir son père qui lui tombera dans les bras, huit ans après le coming out qui les avait laissés en froid.
Tout est bien qui finit bien dans ce film très moyen bercé par beaucoup trop de bons sentiments – il faut vivre dans le monde fantastique de Walt Disney pour croire à une seule de leurs disputes ou aux conseils de bonne femme de Dez (Matthew Lillard) dans le rôle improbable du copain stable, généreux, aimant et sans problèmes.
Si tu veux constater avec effroi qu’Allocine n’embauche pas de traducteur foutu de remplacer « groom » par « marié », tu sais ce qu’il te reste à faire…