17 ans encore (2009)
Quand il était jeune, Mike O’Donnell (Zac Efron… no comment) était champion de basket, prêt à recevoir une bourse pour ses exploits, beau comme un dieu, bref, il avait tout pour être heureux. Seulement sa copine de l’époque, Scarlett (Leslie Mann) lui apprend juste avant le match de sa vie – quelle idée, aussi !! – qu’elle est enceinte, alors ni une ni deux, il plaque tout pour partir fonder une famille avec elle.
Maintenant qu’il est devenu Matthew Perry, bouffi de dépit et de rancoeur, il est un loseur en instance de divorce, malheureux au boulot et ignoré par ses ingrats d’ados.
Il croise la route d’un mystérieux bonhomme qui lui permet de retrouver sa jeunesse et son sex appeal, et donc de retenter sa chance pour une vie meilleure. A l’aide de son meilleur ami d’époque, Ned Gold (Thomas Lennon), un geek irrécupérable mais milliardaire, il se fait inscrire au lycée de sa jeunesse, où sont aussi ses enfants.
Et là, c’est le drame. Il découvre que sa fille Maggie sort avec Stan, le dur à cuire local qui, non content d’être un butor immonde, brutalise son fils Alex. Le sang de Mike (devenu Mark pour des raisons évidentes de discrétion) ne fait qu’un tour, et là, il comprend qu’il n’est pas là pour lui, mais pour rebâtir sa famille.
Alors il y va à fond : il casse Stan publiquement, parvient à en libérer Maggie (qui s’entiche de lui, Ô horreur !!), booste Alex pour devenir le leader de l’équipe de basket, et encourage Scarlett dans sa voie professionnelle – tout en tentant de la dissuader de divorcer, pas fou le petit !! Il l’embrasse, toute l’école le voit, « big disgrace », claques en chaînes…
Puis arrive le jour du divorce, alors Mark se pointe, lit une lettre de Mike (en fait, improvise un truc sur une feuille blanche), super émouvante, et finalement, Scarlett se rend compte que Mark = Mike, c’est l’amour sur le terrain de basketball, finalement le petit prince Efron se retransforme en crapaud Perry, et Alex joue le match de sa vie dans l’indifférence unanime de ses parents en train de de roucouler…
… j’ai la dent dure, on dirait une peau de chien, je vous l’accorde, mais sincèrement, j’ai adoré ce film sans prétention, très bien pensant mais bien pensé, – à l’image du générique où on les voit tous à 17 ans… j’aurais bien aimé y voir les chroniqueurs d’Allociné, tiens ^^